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Vers le capitalisme 4.0

Contrairement à ce que certains avaient prédit, la crise financière de 2008 n’a pas détruit le capitalisme. Toutefois, elle a mis fin à une forme de laisser-faire qui régnait depuis une trentaine d’années.

En fait, nous assistons au­jour­d’hui à la naissance du capita­lisme 4.0, comme l’appelle Anatole Kaletsky, économiste et collaborateur du Times de Londres. Passons en revue les trois premières phases. En 1776 apparaît le capitalisme classique, qui prévaudra jusqu’en 1932, alors que s’impose la pensée keyné­sienne, fondée sur l’interven­tionnisme et l’investissement public. À partir de 1980, à la faveur des politiques économi­ques de Reagan et de Thatcher, le laisser-faire se propage. Il minimise le rôle de l’État et affaiblit la réglementation pour favoriser le libre jeu de l’offre et de la demande.

Selon Kaletsky, la chute du communisme, la révolution technologique, la mondialisation des échan­ges et le fléchissement des taux directeurs pour stimuler la croissance, sans oublier le formidable essor du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) avec ses 3 milliards de con­sommateurs, sont autant de facteurs qui expliquent l’effondrement de 2008. Pour que le capitalisme 4.0 soit viable, Kaletsky affirme que les actions du public et du privé, au lieu de s’exclure ou de se nuire, doivent devenir symbiotiques. Autrement dit, il prône la coexistence dynamique des intérêts des collectivités et des entreprises. Il ajoute qu’il faut accepter l’idée que les marchés sont imprévisibles et en constante mutation. Au fond, il en va du capita­lisme comme d’un humain : il s’adapte.

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