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Une semaine difficile sur les marchés boursiers

Les mouvements baissiers l’ont emporté encore une fois cette semaine sur les marchés boursiers alors que les indices américains se dirigent vers une quatrième semaine consécutive de baisse.  Le sentiment concernant l’évolution de la pandémie et de l’économie mondiale n’était pas très optimiste alors que des recrudescences de cas de COVID‑19 sont observées un peu partout sur la planète, poussant certains pays à envisager de nouvelles mesures de confinement.  Après avoir touché surtout les titres technologiques américains dans les dernières semaines, la baisse semble désormais s’être généralisée à plusieurs autres secteurs.  L’indice S&P 500 se dirigeait vers une baisse hebdomadaire de 2,0 % au moment d’écrire ces lignes, vendredi matin, alors que l’indice Dow Jones chutait de 3,0 % et que le mouvement était plus limité pour l’indice NASDAQ à 0,5 %.  Les marchés canadiens et mondiaux ont aussi suivi cette tendance.  L’indice S&P/TSX cédait 2,0 % et l’indice mondial MSCI, plus de 4,0 %.  Le prix du pétrole a aussi reflété les plus grandes inquiétudes des investisseurs, ce qui s’est traduit par une baisse hebdomadaire d’environ 2,5 %.  L’or n’a pas joué son rôle habituel de valeur refuge alors que le risque d’une poussée d’inflation semble avoir éééartéaux yeux des investisseurs.  Il était en baisse de presque 5,0 %.

L’inquiétude des investisseurs a favorisé les marchés obligataires, ce qui a amené les taux sur les obligations de long terme à des niveaux un peu plus bas.  Le taux sur les obligations de 10 ans s’établissait à 0,66 % aux Etats‑Unis, en baisse de 3,75 points de base, vendredi matin, alors qu’il était de 0,54 % au Canada, une baisse de 3,90 points de base. 

Le retour d’une plus forte aversion pour le risque a considérablement aidé le dollar américain, qui, une fois de plus, a été utilisé comme valeur refuge. Même le yen et le franc suisse, souvent aussi considérés comme des devises refuges, se sont dépréciés contre le billet vert.  L’indice DXY du taux de change effectif du dollar américain a ainsi atteint un sommet de trois mois.  Au moment d’écrire ces lignes, l’euro se transigeait aux environs de 1,16 $ US, une baisse d’un peu plus de deux centimes sur la semaine.  La livre s’échangeait à près de 1,27 $ US, contre 1,30 $ US la semaine dernière.  Le dollar canadien est quant à lui repassé sous la barre de 0,75 $ US.  Il s’agit d’un creux depuis le début du mois d’août pour la devise canadienne.

Hendrix Vachon, économiste principal

Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior

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