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La Réserve fédérale devrait poursuivre son resserrement monétaire

La signature d’une nouvelle entente commerciale entre la Corée du Sud et les États -Unis lundi soir n’a pas vraiment fait réagir les cours boursiers américains. La hausse des taux directeurs par la Réserve fédérale (Fed) mercredi a toutefois fait temporairement baisser la Bourse. Les relations toujours tendues des États -Unis avec le Canada et la Chine ont effacé les gains enregistrés en début de session jeudi. L’entente budgétaire en Italie a fait des vagues sur les marchés boursiers vendredi, alors que le déficit s’annonce plus élevé qu’initialement prévu. L’indice du S&P 500 affichait une perte hebdomadaire d’environ 0,4 % au moment d’écrire ces lignes. La Bourse canadienne a évolué en dents de scie, affectée surtout par les tensions commerciales avec les États -Unis, mais aussi par la décision de la Fed et les troubles en Italie. Vendredi matin, l’indice S&P/TSX perdait environ 0,6 % sur la semaine.

L’anticipation par les marchés d’une hausse des taux directeurs aux États -Unis a soutenu les taux obligataires américains mardi. Toutefois, les investisseurs semblent avoir perçu le communiqué de la Fed comme étant dovish , alors qu’il n’est plus mentionné que la politique monétaire est accommodante. Le budget proposé par le nouveau gouvernement italien a ramené de l’inquiétude. Les taux italiens sont repartis à la hausse vendredi et l’appétit pour les actifs plus sûrs est revenu. Cela a contribué à maintenir les taux aux États -Unis à la baisse. Le taux de deux ans et de dix ans se retrouvaient respectivement aux environs de 2,80 % et de 3,05 % au moment d’écrire ces lignes. Les taux obligataires canadiens ont suivi la tendance américaine, mais ont été poussés légèrement à la hausse vendredi matin après la publication d’une hausse plus forte que prévu du PIB mensuel.

Le dollar américain s’est apprécié contre plusieurs devises durant les séances de jeudi et de vendredi. La devise américaine a été avantagée par la recrudescence du risque d’escalade du protectionnisme américain et par la remontée des craintes en Italie. Au moment d’écrire ces lignes, l’euro s’échangeait aux alentours de 1,16 $ US alors qu’il avait oscillé près de 1,18 $ US plus tôt dans la semaine. La livre sterling a accompagné l’euro dans sa glissade. Mentionnons que les devises européennes ont continué d’être affectées par l’incertitude relative aux négociations sur le Brexit . Le dollar canadien a surtout souffert du plus grand pessimisme à l’égard de l’avenir de l’Accord de libre-échange nord -américain (ALENA) et de la possibilité que des tarifs douaniers soient ajoutés sur le secteur automobile. Les bons chiffres du PIB mensuel canadien publié vendredi ont toutefois permis au huard de remonter au-dessus de 0,77 $ US.

Auteurs: 
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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