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Regain d’optimisme sur les marchés boursiers

Après la chute du vendredi précédent, plusieurs craignaient que les inquiétudes liées au coronavirus entraînent de nouvelles baisses des places boursières cette semaine. Les principaux indices ont plutôt regagné quelques plumes dès la séance de lundi, ce qui n’a pas empêché la Bourse de Shanghai, qui rouvrait pour la première fois depuis le congé prolongé du Nouvel An lunaire, de chuter de 7,7 %. Les mesures mises en place par les autorités chinoises pour soutenir leurs marchés financiers et un regain de confiance dans la résilience de l’économie mondiale ont par la suite fait bondir les Bourses mardi et mercredi. Des résultats d’entreprises encourageants et l’annonce d’une diminution des tarifs chinois sur les biens américains ont aussi favorisé une amélioration du sentiment des investisseurs. Les principaux indices nord-américains ont ainsi terminé la séance de jeudi à de nouveaux sommets historiques. Malgré des résultats dépassant les attentes pour le marché du travail aux États-Unis et au Canada, les Bourses reculaient toutefois vendredi matin alors que les craintes liées au coronavirus semblaient reprendre le dessus.

Le marché obligataire continue aussi d’évoluer au rythme du coronavirus. Après la chute spectaculaire de la semaine précédente, les taux des obligations fédérales américaines et canadiennes de 10 ans ont bondi de plus de 12 points de base, au total, mercredi et jeudi. Des données économiques encourageantes, qui ont réduit les anticipations d’assouplissement monétaire à court terme, ont aussi défavorisé le marché obligataire en milieu de semaine. Ce dernier a toutefois rebondi vendredi matin, limitant la remontée hebdomadaire des taux obligataires.

Contrairement aux marchés boursiers, les principaux taux de change ont continué de fluctuer comme si l’inquiétude liée au coronavirus n’avait pas diminué. Le dollar américain semble encore bénéficier de son rôle de valeur refuge. Il semble aussi tirer profit des récentes données économiques encourageantes aux États-Unis. À cela s’ajoute la probabilité moindre d’une baisse des taux directeurs américains. Le billet vert profite ainsi de plusieurs appuis. Au bout du compte, l’euro s’est réinstallé sous la barre des 1,10 $ US. La livre vaut quant à elle aux alentours de 1,29 $ US. Le yen s’est aussi déprécié, étant pénalisé par la plus grande incertitude en Asie. Le dollar canadien s’est légèrement déprécié. Il s’est installé plus près de 0,75 $ US, ne parvenant pas à profiter pleinement de l’amélioration des données économiques au Canada et aux États-Unis.

Mathieu D’Anjou, CFA, économiste en chef adjoint

Hendrix Vachon, économiste principal

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