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Les prix du pétrole repartent en baisse

La Bourse américaine a chuté en début de semaine alors que les investisseurs doutent de la vigueur de l’économie mondiale. Les compagnies technologiques ont été particulièrement touchées. Le marché boursier a connu un peu de répit à partir de mercredi alors que les Américains se préparaient pour la journée fériée de l’Action de grâces jeudi. L’indice S&P 500 affichait une perte hebdomadaire d’environ 3,8 % au moment d’écrire ces lignes. Au Canada, la Bourse a chuté mardi, affectée par les inquiétudes. Elle a cependant rattrapé l’entièreté de ses pertes mercredi alors que des coupures d’impôts étaient attendues pour les entreprises. La Bourse était plutôt stable jeudi, mais repartait à la baisse vendredi. Le S&P/TSX se dirigeait vers une perte hebdomadaire d’environ 1,7 % vendredi matin. L’apaisement des tensions entre les États-Unis et l’Arabie saoudite concernant l’affaire Khashoggi amène les investisseurs à croire que le marché pétrolier maintiendra un surplus dans les mois à venir. Ceci a renforcé les pressions baissières sur les prix du pétrole.

Il y a eu peu de mouvements sur le marché obligataire américain cette semaine. Les taux de deux ans et de dix ans se retrouvaient autour de 2,80 % et de 3,05 % respectivement. Au Canada, le taux de deux ans affichait une légère tendance à la hausse au cours de la semaine, alors que le prix du pétrole de l’Ouest canadien augmentait temporairement. Il a cependant perdu tous ses gains vendredi. Le taux de deux ans et de dix ans se retrouvait aux environs de 2,25 % et de 2,35 % vendredi matin.

Le dollar américain a rebondi durant la séance de mardi au moment où l’appétit pour le risque était particulièrement faible. Le billet vert s’est ensuite légèrement déprécié avant de regagner du terrain contre plusieurs devises vendredi. L’euro était de retour sous 1,14 $ US au moment d’écrire ces lignes. Des indices d’activité économique publiés vendredi ont notamment suggéré un nouveau ralentissement de la croissance en zone euro. Le cours de la livre a été légèrement plus favorable que celui de l’euro cette semaine, alors qu’une entente sur le Brexit pourrait encore être acceptée par le Royaume-Uni et l’Union européenne malgré les réticences récemment dévoilées de part et d’autre. Le dollar canadien a peu profité des chiffres d’inflation plus élevés au pays. Plus tôt dans la semaine, le huard a été pénalisé par des propos jugés prudents de Carolyn Wilkins de la Banque du Canada. La faiblesse du pétrole et la forte aversion pour le risque nuisent aussi à la devise canadienne, qui s’échangeait sous 0,76 $ US au moment d’écrire ces lignes.

Auteurs: 
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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