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L’optimisme se maintient sur les marchés

Le sentiment optimiste observé à la suite de la publication des chiffres d’emploi américains la semaine précédente s’est amplifié alors que les espoirs concernant une baisse des tensions commerciale sino-américaines ont continué d’augmenter.  Les Bourses américaines ont ainsi commencé la semaine en force lundi pour établir de nouveaux records.  Après deux séances moins constructives, des rumeurs selon lesquelles les négociations portaient même sur le retrait progressif des tarifs imposés précédemment ont revigoré les indices lors de la séance de jeudi.  Sans être spectaculaires, les gains de la Bourse américaine cette semaine lui permettent de consolider la poussée des semaines précédentes.  Profitant aussi d’une augmentation des cours pétroliers et de résultats d’entreprises encourageants, le S&P/TSX s’est démarqué avec une progression de près de 1,5 % cette semaine au moment d’écrire ces lignes.

Le regain d’optimisme est beaucoup moins favorable pour les marchés obligataires nord-américains.  L’espoir d’une reduction des tarifs commerciaux et une réduction des probabilités d’assouplissement monétaire supplémentaire de la part de la Réserve fédérale a fait bondir le taux des obligations fédérales américaines de 10 ans d’environ 20 points de base, ce qui le fait repasser au-dessus de 1,90 % pour la première fois depuis le mois de juillet.  Il faut dire que l’augmentation de l’indice ISM non manufacturier s’est ajoutée aux nouvelles rassurantes publiées récemment concernant l’économie américaine.  Les taux obligataires canadiens ont aussi augmenté cette semaine, mais de façon moins spectaculaire qu’aux Etats‑Unis, et ils ont reculé quelque peu après la publication des chiffres d’emploi vendredi matin.

Malgré une demande plus faible pour les valeurs refuges, le dollar américain est parvenu à tirer son épingle du jeu.  La hausse des taux obligataires plus prononcée aux Etats‑Unis a aidé, de même que des facteurs locaux ayant pénalisé certaines devises.  L’euro s’est déprécié à près de 1,10 $ US. L’incertitude demeure présente en Europe et la Commission européenne a abaissé ses prévisions de croissance économique.  La livre s’est dépréciée aux environs de 1,28 $ US, subissant les contrecoups du ton plus dovish adopté par la Banque d’Angleterre ainsi que de craintes que les élections au Royaume‑Uni ne débouchent finalement sur un autre gouvernement minoritaire.  Le dollar canadien s’est quant à lui installé sous 0,76 $ US.  Cela a notamment été le fruit de données économiques mitigées au pays, entre autres du côté de l’emploi.

Mathieu D’Anjou, CFA, économiste en chef adjoint

Hendrix Vachon, économiste principal

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