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Les marchés plus nerveux en raison de l’augmentation de certains risques

Les places boursières ont connu un bon début de semaine, stimulées surtout par les indices PMI montrant une nette amélioration de l’économie en juin dans plusieurs pays.  L’optimisme des investisseurs s’est toutefois vite effrité en raison de la forte augmentation des cas de COVID‑19 dans certains États américains, mais aussi de nouvelles éclosions en Europe.  La menace protectionniste est demeurée sur les radars, mais cette fois les tensions se sont déplacées entre les Etats‑Unis et l’Europe.  Le Canada a aussi été visé par la menace de nouveaux tariffs.  La Réserve fédérale a par ailleurs annoncé jeudi des limites sur les dividendes versés aux actionnaires de certaines institutions financières jusqu’à la fin de l’année.  Au bout du compte,  l’indice américain S&P 500 se dirigeait vers une baisse hebdomadaire d’environ 2 %. Le mouvement de repli demeurait un peu moins prononcé pour l’indice canadien S&P/TSX.  Les prix du pétrole ont légèrement diminué pour redescendre sous les 40 $ US sur le marché américain.

Les taux obligataires ont affiché de légers mouvements dans le sens de l’évolution du sentiment régnant sur les marches financiers.  Ils ont généralement augmenté en début de semaine, puis ils ont repris une tendance baissière.  Le taux américain de 10 ans a grimpé jusqu’à 0,72 %, puis est redescendu sous 0,65 % vendredi, un niveau inférieur à celui du début de la semaine.  Le taux canadien de 10 ans a un peu plus augmenté avant de reprendre une tendance baissière.  L’agence Fitch a annoncé une décote sur la dette du gouvernement federal canadien mercredi. Au moment d’écrire ces lignes, le taux canadien de 10 ans se situait aux environs de 0,51 %.

Le dollar américain a généralement perdu du terrain durant les séances de lundi et de mardi. Il est ensuite reparti à la hausse, aidé par une demande plus forte pour les valeurs refuges.  L’euro s’échangeait à près de 1,12 $ US vendredi, soit légèrement plus fort que son niveau de clôture de la semaine passée.  La livre sterling affichait un repli un peu plus fort, à près de 1,23 $ US.  Le dollar canadien avait terminé la semaine dernière à environ 0,735 $ US.  Il est remonté à plus de 0,74 $ US lundi et mardi, puis il s’échangeait à 0,73 $ US au moment d’écrire ces lignes.

Hendrix Vachon, économiste principal

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