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Les marchés évoluent sans direction claire

La Bourse a évolué en dents de scie au cours de cette semaine écourtée par la journée de l'indépendance aux États-Unis et marquée par la concrétisation du conflit commercial entre la Chine et les États-Unis, ainsi que par l'incertitude entourant les tarifs sur l'industrie automobile. Au moment d'écrire ces lignes, l'indice S&P 500 se dirigeait malgré tout vers un gain hebdomadaire de 1,6 %. La semaine a aussi été écourtée au Canada en raison du congé de la Confédération. Somme toute, la Bourse canadienne a été un peu plus tranquille que la Bourse américaine. L'indice S&P/TSX affichait vendredi une légère hausse hebdomadaire de 0,4 %.


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Les taux obligataires américains ont aussi évolué en dents de scie cette semaine. En fin de compte, le taux de deux ans est retourné près de son niveau de vendredi dernier, c'est-à-dire à près de 2,55 %, et celui de dix ans a légèrement diminué, à près de 2,80 %. Les taux ont momentanément réagi à la baisse en raison de la hausse du taux de chômage publié vendredi matin, mais la situation s'est vite résorbée. Le compte rendu de la réunion de la Réserve fédérale publié jeudi n'a révélé aucune surprise qui aurait pu faire réagir significativement les marchés. Le taux de deux ans canadien est demeuré relativement stable au long de la semaine et se situait aux environs de 1,90 % vendredi. Le taux de dix ans a subi une baisse importante à l'ouverture de la séance de mardi et s'est ensuite stabilisé autour de 2,15 %.


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Le dollar américain a débuté la semaine en hausse, soutenue par les craintes de mesures protectionnistes. Sa tendance sur le reste de la semaine a essentiellement été à la baisse contre la plupart des autres principales monnaies. L'euro est remonté à plus de 1,17 $ US. La devise commune a notamment bien fait vendredi avec l'annonce des bons chiffres pour la production industrielle allemande. La livre sterling n'a pas trop semblé être affectée par les mésententes au sein du gouvernement britannique concernant le Brexit. Le taux de change britannique était en hausse à près de 1,33 $ US au moment d'écrire ces lignes. Le dollar s'est replié lundi, mais s'est vite réinstallé au-dessus de 0,76 $ US. Une légère appréciation était observée vendredi matin après la publication de bons chiffres d'emplois au Canada


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Auteurs :
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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