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Les marchés européens profitent d’une réduction de l’inquiétude liée au Brexit

Les données économiques plus encourageantes aux États‑Unis du début de la semaine ont donné un élan à la Bourse, surtout lundi. Les investisseurs semblaient avoir repris confiance en l’économie américaine tout en s’attendant à une pause des hausses de taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed). Les difficultés de la compagnie Boeing ont toutefois freiné l’élan de l’indice Dow Jones lundi. Le report de la rencontre entre les États-Unis et la Chine annoncé jeudi a ramené de l’incertitude concernant une possible entente commerciale entre les deux pays, ce qui a légèrement affaibli la Bourse américaine. Les Bourses européennes ont particulièrement bien performé cette semaine alors que le Parlement britannique semble avoir évité un Brexit sans entente. L’effet de l’engouement en Europe s’est surtout fait sentir vendredi matin sur l’indice S&P 500, qui gagnait plus de 3 % durant la semaine. L’indice S&P/TSX a bondi lundi avec la hausse du prix du pétrole et le sentiment généralement optimiste. Il a soutenu ses gains jusqu’à jeudi, où les craintes entourant les négociations sino-américaines ont affaibli la Bourse. L’indice canadien suivait la tendance haussière des Bourses mondiales vendredi matin et affichait une hausse hebdomadaire d’environ 1 %.

Les taux obligataires aux États-Unis ont légèrement diminué alors que la faible inflation et les données décevantes du secteur manufacturier confortent les attentes du maintien d’une grande prudence de la Fed. Les taux de 2 ans et de 10 ans se situaient autour de 2,45 % et de 2,60 % respectivement vendredi matin. Les taux obligataires canadiens étaient relativement stables au cours de la semaine. Ils s’affaiblissaient toutefois vendredi matin avec la baisse des ventes de maisons existantes au Canada. Au moment d’écrire ces lignes, le taux de 2 ans était à près de 1,60 % et le taux de 10 ans, à près de 1,75 %.

L’optimisme du début de la semaine a pénalisé le dollar américain contre la plupart des devises. Par la suite, même si le sentiment est redevenu plus mitigé sur les marchés, le billet vert n’a pas été en mesure de reprendre une trajectoire haussière. Les devises européennes, et plus particulièrement la livre, ont conservé leurs acquis, fortement aidées par les développements dans le dossier du Brexit. Durant la semaine, l’euro est ainsi parvenu à se réinstaller au-dessus de 1,13 $ US. Quant à la livre, elle est remontée à près de 1,33 $ US. Le dollar canadien a bien fait jusqu’à mercredi, retournant à 0,75 $ US. Cependant, des données décevantes de la production industrielle américaine vendredi, ainsi qu’une diminution importante des ventes de maisons existantes au Canada, ont fait déprécié le huard

Hendrix Vachon, économiste principal

Carine Bergevin-Chammah, économiste

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