Au moment où l'économie mondiale démontre des signes de reprise, la grippe porcine menace d'entraîner l'économie dans un ralentissement plus profond (moins de voyagement, de tourisme, de visites au restaurant, etc). Ce virus est inquiétant, car il se transmet entre personnes et est déjà la cause de 150 morts au Mexique. La grippe porcine représente la plus grande pandémie depuis le virus du SRAS, qui a atteint un sommet en mars et avril 2003 en Amérique du Nord. Avec un peu de recul, il est malheureusement difficile d'isoler l'effet du SRAS sur les marchés boursiers étant donné que le virus atteignait sa plus grande intensité alors que George Bush finalisait son plan d'invasion de l'Irak. Durant cette période, les marchés avaient baissé considérablement juste avant l'invasion du 20 mars 2003 et, par la suite, avaient repris 15 % du 11 mars jusqu'à la fin avril, une fois la confirmation que l'invasion serait exécutée avec succès.
De son creux, le 11 mars 2003, l'indice du S&P 500 augmentait de 26 % durant les trois prochains mois. De façon similaire, en 2009, le S&P 500 a augmenté de 28 % en sept semaines depuis son creux du 9 mars. Les effets du SRAS ont été limités sur les marchés américains et mondiaux puisque aucun décès n'a eu lieu aux États-Unis. Les effets du SRAS ont été plus importants au Canada, où le virus a causé la mort de 44 personnes et handicapé considérablement le secteur du transport à Toronto. Au moment où nous rédigeons cette chronique, les effets de la grippe porcine sur les marchés boursiers semblent limités. Par contre, la situation pourrait changer rapidement si le nombre de décès augmente en Amérique du Nord. Ce phénomène pourrait affecter les habitudes de travail et de loisirs des consommateurs. À suivre de près...
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