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Les données chinoises et américaines relèvent le degré d’optimisme

L’amélioration des données publiées pour le secteur manufacturier chinois a fait bondir les marchés boursiers à l’ouverture de la séance de lundi. Malgré d’autres données économiques plus décevantes, entre autres au Japon et en Allemagne, la Bourse américaine a maintenu ses gains tout au long de la semaine, quoique avec une certaine volatilité, surtout mercredi et jeudi. Les investisseurs continuent de suivre de près les négociations entre la Chine et les États-Unis. Or, ils ont bien accueilli le fait que les deux pays auraient vraisemblablement établi les grandes lignes d’une entente. Le rebond de l’emploi aux États-Unis a également soutenu la Bourse vendredi matin. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice S&P 500 se dirigeait vers un gain hebdomadaire de près de 2 %. La Bourse canadienne a également profité des bonnes nouvelles provenant de la Chine et des États-Unis, en plus de la remontée des prix du pétrole. Les données d’emploi plus faibles au Canada publiées vendredi et un léger ressac des prix du brut plus tard dans la semaine ont cependant tempéré la progression de l’indice S&P/TSX, qui se dirigeait vers un gain hebdomadaire d’environ 1,5 %. Le manque de progrès concret dans le dossier du Brexit, avec la date butoir du 12 avril qui approche à grands pas, n’a pas empêché les Bourses européennes d’afficher des hausses considérables.

Le regain d’appétit pour le risque a concordé avec une remontée des taux obligataires américains, particulièrement lundi matin après la publication des données manufacturières chinoises. Les taux de 2 ans et de 10 ans se situaient autour de 2,35 % et de 2,50 % respectivement vendredi matin. Les taux obligataires canadiens ont également enregistré des hausses, quoique moins marquées, et s’établissaient aux environs de 1,60 % pour le taux de 2 ans et de 1,70 % pour le taux de 10 ans.

La volatilité des devises a généralement été faible cette semaine, sauf durant la séance de mercredi, où elle a été un peu plus élevée. L’appétit pour le risque des investisseurs s’est traduit par la dépréciation du dollar américain contre la plupart des autres devises. Le billet vert a toutefois récupéré le terrain perdu par la suite. En moyenne, l’euro s’est maintenu légèrement au-dessus de 1,12 $ US. La livre s’est montrée plus volatile au gré des signaux favorables ou non dans le dossier du Brexit. Le dollar canadien a fait une incursion au-dessus de 0,75 $ US, mais n’a pas été en mesure de maintenir ses gains, en particulier vendredi matin après la déception du côté de l’emploi canadien.

 

Hendrix Vachon, économiste principal

Carine Bergevin-Chammah, économiste

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