Plusieurs analystes et économistes s'intérrogent sur la nécessité de maintenir les taux d'intérêt à des niveaux de « scénario de dépression » sur une période indéterminée.
L'analyse des épisodes passés suggère que les risques sont clairement orientés vers une remontée tardive plutôt que hâtive des taux directeurs. La Réserve fédérale ne montrant aucun empressement à monter les taux d'intérêt, l'inflation contenue devrait permettre aux taux de dix ans de se maintenir dans un corridor serré (entre 3,20 % et 3,60 %) jusqu'à la fin de l'hiver, avec un risque important de traverser la borne inférieure.
Les assises de la reprise économique ne sont pas encore assez solides pour justifier le début d'un resserrement monétaire. La Fed devrait demeurer prudente et garder inchangés ses taux directeurs au moins jusqu'au dernier trimestre de 2010. Quant à la Banque de Canada, tout indique qu'elle maintiendra son engagement de laisser le taux directeur à un seuil de 0,25 % jusqu'en juin 2010. Un scénario d'inflation un peu plus faible que prévu pourrait même l'obliger à repousser les premières hausses à la fin de 2010.
Source : Études économique Desjardins
Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.