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Un été difficile pour les devises des pays émergents

L’escalade des tensions commerciales avec la Chine et des signes que l’économie de celle-ci commencerait peut-être à s’affaiblir ont affecté la Bourse. Les bonnes données économiques et les bons résultats des entreprises aux États-Unis ont toutefois permis au marché boursier d’évoluer à la hausse. Mercredi dernier a d’ailleurs marqué la plus longue période de marché haussier de l’histoire pour l’indice S&P 500, dépassant 3 453 jours consécutifs. Depuis notre dernier Communiqué hebdomadaire du 6 juillet, l’indice S&P 500 a augmenté de 3,6 %. Il s’est affaibli quelque peu au courant de cette semaine, alors que de nouveaux tarifs entre la Chine et les États-Unis sont entrés en vigueur jeudi. Il affichait, vendredi matin, une hausse hebdomadaire d’environ 0,9 %. La Bourse canadienne a, au contraire, évolué légèrement à la baisse depuis la mi-juillet. La baisse des prix du pétrole et des métaux industriels a influencé le marché boursier au Canada. L’indice S&P/TSX était plus ou moins stable cette semaine avec une légère hausse de 0,2 % au moment d’écrire ces lignes.

Les taux obligataires aux États-Unis ont maintenu des niveaux relativement élevés de la fin juillet à la mi-août, mais ils ont chuté par la suite et rejoint leur niveau du début de l’été. Le taux américain de dix ans n’a dépassé les 3,00 % que le 1er août. Il se retrouve aujourd’hui sous 2,85 %. Le taux de deux ans a un peu mieux performé et se plaçait autour de 2,60 % vendredi matin. Les taux obligataires canadiens ont au contraire suivi une tendance haussière cet été, avec une légère faiblesse récente pour le taux de dix ans. Les anticipations d’une troisième hausse du taux directeur en 2018 au Canada ont permis aux taux de se maintenir élevés. Le taux de deux ans est maintenant sous 2,15 % et celui de dix ans se retrouve sous 2,30 %.

Le marché des devises a été très mouvementé cet été, particulièrement du côté des marchés émergents, mais la situation semble maintenant plus calme. La montée importante du dollar américain a apporté des craintes sur la stabilité de certaines économies telles que l’Argentine, le Brésil et la Turquie. Les tensions politiques entre cette dernière et les États-Unis ont aggravé la dépréciation de sa monnaie. La lire turque a déprécié de 45 % dans les deux premières semaines d’août. Elle a depuis repris de la valeur, mais demeure beaucoup plus faible qu’au début de l’été. Le dollar américain a perdu une partie de ses gains, alors que Donald Trump a fait part de son désaccord avec le resserrement monétaire de la Réserve fédérale. L’euro était en forte hausse cette semaine et se retrouve aux environs de 1,16 $ US. Le dollar canadien s’est montré assez résistant cet été, quoiqu’il se soit affaibli depuis jeudi. Il se place aujourd’hui autour de 0,76 $ US.

Auteur :
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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