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L’espoir d’une entente entre la Chine et les États-Unis soutient les marchés

La semaine a commencé du mauvais pied alors que les États-Unis ont augmenté la pression sur la Chine par rapport au traitement de leur minorité musulmane. Vingt-huit entités chinoises ont été placées sur la liste noire des exportations et certains fonctionnaires chinois auront des restrictions sur leur visa américain. Des craintes que ces mesures nuisent aux négociations commerciales entre les deux pays ont fait chuter la Bourse. L’optimisme est toutefois revenu mercredi avec l’espoir qu’un accord partiel puisse tout de même être atteint. Les négociations sino-américaines étaient en cours durant la journée de vendredi et les nouvelles semblaient positives. Cela permettait à la Bourse américaine de consolider ses gains de mercredi et de jeudi. De l’espoir du côté du Brexit a aussi aidé les marchés en seconde moitié de semaine. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice S&P 500 se dirigeait vers une hausse hebdomadaire d’environ 1 %. La Bourse canadienne s’alignait vers une performance nulle.

Le regain d’optimisme du côté des négociations commerciales et du Brexit a permis aux taux obligataires d’avancer considérablement en deuxième moitié de semaine. Les taux américains de 2 ans et de 10 ans s’établissaient autour de 1,60 % et de 1,75 % respectivement vendredi matin. La forte création d’emplois au Canada publiée vendredi a donné un élan supplémentaire à la remontée des taux canadiens qui avait débuté mercredi. Le taux canadien de 2 ans se situe maintenant confortablement au-dessus du taux américain de 2 ans. À environ 1,50 % vendredi, le taux canadien de 10 ans demeurait inférieur à son vis-à-vis américain.

Le dollar américain s’est légèrement apprécié en première moitié de semaine, parallèlement au niveau élevé d’incertitude sur les enjeux du commerce international et du Brexit. Le retour d’un vent plus optimiste a néanmoins renversé la vapeur. La livre sterling a été particulièrement volatile cette semaine. Elle est descendue à près de 1,22 $ US mardi, au moment où les chances d’une entente entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe semblaient très minces. Un net rebond s’est toutefois opéré jeudi et vendredi lorsque l’espoir d’une entente a été ravivé, notamment en raison de discussions avec l’Irlande. L’euro a aussi joué au yoyo, mais dans des proportions moindres que la livre. Quant au dollar canadien, il s’est maintenu près de 0,75 $ US une bonne partie de la semaine. Une appréciation a pris place à partir de jeudi avec le retour de l’optimisme sur les marchés. Les bons chiffres d’emploi publiés vendredi ont donné un élan supplémentaire au huard.

Hendrix Vachon, économiste principal

Carine Bergevin-Chammah, économiste

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