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Le coronavirus entretient la volatilité des marchés

Les investisseurs se sont montrés nerveux, avec l’indice de volatilité VIX qui a bondi à un sommet depuis octobre passé. La Bourse américaine a chuté à l’ouverture de la séance lundi alors que de plus en plus de personnes en Chine ont été infectées par le coronavirus et que ce dernier s’est propagé dans d’autres pays. La Bourse a repris un peu de souffle mardi et mercredi tandis que l’attention s’est tournée vers les résultats d’entreprises, qui ont été encourageants. Jeudi, le marché boursier américain a évolué en forme de « U », commençant la séance à la baisse avec l’annonce d’un état d’urgence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ensuite changé de direction et effacé ses pertes alors que les commentaires de l’OMS qui ont suivi ont rassuré les investisseurs. Vendredi matin, l’indice S&P 500 baissait à nouveau et se dirigeait vers une perte hebdomadaire de près de 2 %. La performance de la Bourse canadienne a été un peu moins négative.

L’incertitude entourant l’effet économique que pourrait avoir le coronavirus a amené une plus grande aversion pour le risque, ce qui a fait baisser les taux obligataires américains. Vendredi matin, les taux de 2 ans et de 10 ans s’établissaient aux environs de 1,35 % et 1,55 % respectivement. Les taux obligataires canadiens ont été moins touchés par l’incertitude des marchés alors que leur baisse était moindre que celle de leur homologue américain. Les taux de 2 ans et de 10 ans se situaient autour de 1,45 % et 1,30 % au moment d’écrire ces lignes.

Les craintes à l’égard du coronavirus ont aussi apporté leur lot de volatilité sur les marchés des devises. La demande pour les valeurs refuges a momentanément profité au dollar américain, au yen et au franc suisse. Le yuan chinois a été sous pression, mais les autorités monétaires chinoises sont parvenues à limiter les dégâts. Se maintenant juste en-dessous de 1,32 $ US vendredi matin, la livre sterling a plutôt bien fait cette semaine. Cela semble surtout lié à la décision de la Banque d’Angleterre de ne pas avoir assoupli tout de suite sa politique monétaire et à la concrétisation du Brexit, qui met un terme à plusieurs trimestres d’incertitude au Royaume-Uni. Quant à l’euro, il est descendu jusqu’à 1,10 $ US, mais un léger rebond a pris forme durant la journée de jeudi. Le dollar canadien est descendu sous 0,76 $ US. Il demeurait faible vendredi, malgré un PIB canadien qui a retrouvé le sentier de la croissance en novembre.

Hendrix Vachon, économiste principal

Carine Bergevin-Chammah, économiste

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