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Comment l’Europe influence vos placements

Si vous avez des placements à la Bourse et que vous suivez l’actualité, vous êtes probablement intéressé par tout ce qui se passe en Grèce.

Les dernières nouvelles politiques et financières ont ébranlé la planète entière en ramenant à la surface les mauvais souvenirs de la dernière crise financière mondiale. La possibilité d’une contagion des autres pays de la zone euro a fait exploser les taux obligataires, en plus d’influencer l’euro à la baisse.

Le 2 janvier 2009, acheter un euro coûtait 1,68 $; aujourd’hui, cela coûte environ 1,31 $. C’est une baisse de 22 %. La faiblesse de l’euro pourrait être salutaire pour l’économie européenne et avoir des impacts bénéfiques au-de-là de l’attrait touristique qu’elle représente. Une devise faible favorisera les exportations et prendra le delais de la demande interne, désavantagée par les hausses récentes de taxes et d’impôts, et par les importantes compressions dans les dépenses de l’État. La zone euro a profité de la création d’un plan de 700 G€ accordé par ses dirigeants. Toutefois, cette aide n’a permis que d’étouffer le volcan sans l’éteindre complètement. La nervosité est bien réelle sur les places financières, et la volatilité est de retour.

Aucune Bourse n’a été épargnée jusqu’ici. Par exemple, durant la semaine du 3 mai, le S&P 500 a chuté de 6,4 %; le S&P/TSX, de 4,4 %; la Bourse de Shanghai, de 6,3 %, et le Nikkei 225, de 7,2 %. Que faire maintenant? Comme lorsque la dernière crise financière battait son plein, le pire scénario serait de liquider vos actions, surtout si vous avez du temps devant vous. Il faut plutôt profiter de la faiblesse des marchés pour acheter des actions de très grande qualité, notamment dans les secteurs de la technologie, des produits industriels, des métaux et des services financiers.  Il faudrait aussi penser à réduire l’échéance de vos obligations, surtout si ce sont des obligations d’État. Attention de ne pas surpondérer votre portefeuille dans l’or même s’il se négocie à des niveaux records, évitez les émotions, mais surtout rééquilibrez votre portefeuille pour vous positionner en marge d’une éventuelle reprise. Enfin, comme dirait Warren Buffet, soyez craintif quand les autres sont cupides, et cupide quand les autres sont craintifs.

Si vous vendez demain, rappelez-vous que quelqu’un achètera vos placements. Posez-vous la question suivante : préférez-vous être un vendeur ou un acheteur à rabais?

Pour voir l’article original dans le journal Métro cliquez ici : journalmetro31mai

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