Nous vous proposons ce mois-ci diverses courtes nouvelles qui ont attiré notre attention.
Au début d’avril, le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses perspectives de croissance économique mondiales pour 2019. Lors de sa mise à jour de janvier, il prévoyait une progression de 3,5 %. Maintenant, il l’estime plutôt à 3,3 %. Ce ralentissement s’explique par quelques facteurs : tout d’abord, la croissance économique des pays avancés a ralenti et tend maintenant plus vers son potentiel à long terme. Ensuite, la Chine continue sa transition d’une économie axée sur l’exportation à une économie axée sur la consommation intérieure. Enfin, certains pays émergents connaissent des problèmes économiques et politiques.
Les entreprises américaines sont en pleine période de remise de leur « bulletin » du premier trimestre de 2019. Actuellement, 290 entreprises sur les 500 du S&P 500 ont rapporté leurs résultats en date du 30 avril. Alors que les analystes s’attendaient à une diminution des profits par rapport au premier trimestre de 2018, les compagnies ont surpassé les attentes. La croissance de leurs bénéfices est de 0,5 %, et leurs revenus sont en hausse de 2,8 %. Il reste à voir si cette tendance se poursuivra.
En avril, le S&P 500 et le S&P/TSX ont tous deux atteint de nouveaux sommets des 52 dernières semaines. Ils ont été portés par des résultats meilleurs que prévu, une diminution des craintes d’une récession à court terme et des banques centrales qui ne prévoient pas augmenter les taux de base à court terme. Les titres du marché américain se négocient à 16,58 fois les profits attendus des 12 prochains mois alors que le même ratio se situe à 15,44 pour le marché canadien. Ces évaluations sont selon nous raisonnables lorsque l’on considère les taux actuels des obligations gouvernementales. En date du 1er mai, les obligations de 10 ans du gouvernement américain offraient un rendement de 2,51 %, tandis que celles du gouvernement du Canada avaient un rendement à l’échéance de 1,71 %. Nous pouvons comparer ces taux aux rendements courants des profits des entreprises. Pour ce faire, nous utilisons la formule suivante : profit par actions/prix de l’action. Actuellement, le rendement des profits est de 6,03 % au sud de la frontière et de 6,47 % de ce côté-ci. Il faut également préciser que le rendement des obligations est fixe pour les 10 prochaines années, tandis que nous pouvons raisonnablement nous attendre à une croissance des profits des entreprises malgré les aléas économiques.
Si vous détenez un compte en gestion discrétionnaire, vous trouverez ci-dessous un résumé des transactions que nous avons effectuées dans nos portefeuilles Prudent, Équilibré conservateur, Équilibré, Croissance modérée et 100 % actions.
Nous avons été plutôt actifs en ce qui a trait aux portefeuilles qui s’adaptent aux conditions toujours changeantes des marchés. Du côté des titres à revenu fixe, nous recherchions des obligations d’entreprise de bonne qualité. Nous avons donc vendu la position que nous détenions dans le FNB Horizons Actif obligations municipales canadiennes (HMP-TC) pour acheter des titres de Central 1 Credit Union assortis d’un coupon de 2,60 % et venant à échéance le 7 novembre 2022.
Nous avons pris la décision de vendre les titres de Boeing que nous détenions dans certains portefeuilles. L’appareil 737 MAX 8, dont la production est actuellement arrêtée, représente 30 % des revenus de Boeing. Or, le risque élevé de poursuite, tant de la part des familles des victimes que de celle des compagnies aériennes qui ont dû annuler des vols, nous a incités à la prudence. Nous avons jugé dans ce contexte que la valeur de ce titre était à risque de diminuer en raison de ces éventuelles poursuites ou qu’elle pourrait faire du surplace pendant un certain temps.
Pour augmenter la diversification de certains portefeuilles, nous avons vendu les titres du FNB First Trust Cloud Computing (SKYY-US) pour les combiner avec ceux du Technology Select Sector SPDR Fund (XLK-US) que nous détenions déjà. Le XLK comprend plus de titres, et ses sous-secteurs sont plus diversifiés.
Nous avons finalement investi dans le Fonds sciences de la santé TD, géré par la compagnie américaine T. Rowe Price. La valeur des titres de ce secteur a généralement diminué au cours des dernières semaines. Nous voulions donc prendre une position, puisque ce sont des entreprises défensives qui présentent également un bon potentiel de croissance de leurs revenus. Le gestionnaire de ce fonds est en place depuis de nombreuses années et a su générer une performance supérieure à celle de son indice de référence. De plus, il peut compter sur tout l’écosystème de T. Rowe Price, qui gère plus de 1 000 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Globalement, nos portefeuilles demeurent sous-pondérés en obligations et, dans l’ensemble, neutres en actions, plus précisément surpondérés en actions américaines et sous-pondérés en actions canadiennes et internationales. Ils sont finalement surpondérés en encaisse afin de pouvoir profiter de futures occasions.
Nous vous remercions de la confiance que vous témoignez au Groupe BMPR.
Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.