Malgré une situation économique et sanitaire qui demeure préoccupante dans le monde, l’indice S&P 500 a atteint cette semaine de nouveaux sommets aux Etats‑Unis, effaçant pour la première fois l’ensemble de la baisse enregistrée depuis le mois de février. La surprenante performance des titres liés aux technologies de l’information explique en bonne partie ce résultat alors que l’indice NASDAQ est maintenant presque 15 % plus élevé que son sommet d’avant la pandémie. Les indices boursiers qui incorporent moins de titres liés au secteur de la technologie, comme le Dow Jones aux Etats‑Unis et l’indice S&P/TSX au Canada, ont pour leur part affiché des croissances plus modérées dernièrement. La semaine se termine donc de manière mitigée pour les différents indices nord‑américains, avec des hausses de 0,5 % pour le S&P 500 et de 2,7 % pour le NASDAQ alors que le Dow Jones était en baisse de 0,5 % et que le S&P/TSX affichait une croissance nulle, au moment d’écrire ces lignes.
Les taux obligataires avaient enregistré la semaine dernière leur première hausse significative depuis juin sous l’effet de l’optimisme par rapport à la reprise et d’une surprise à la hausse sur l’inflation aux États‑Unis. Cette semaine, c’est plutôt l’inquiétude concernant les négociations sur le plan de relance aux Etats‑Unis et des données économiques plus mitigées dans le monde qui ont contribué à ramener les taux plus bas. Au moment d’écrire ces lignes, le taux sur les obligations de 10 ans était de 0,64 % aux États‑Unis et de 0,56 % au Canada.
Depuis la mi-mai, le dollar américain a souvent eu tendance à se déprécier contre les autres principales devises. Cela s’est surtout expliqué par le regain d’optimisme sur les marchés financiers et les anticipations de maintien prolongé d’une politique monétaire très accommodante aux Etats‑Unis. Depuis le début du mois d’août, le dollar américain tend toutefois à se stabiliser. Les données économiques commencent à être plus mitigées, rendant moins certaine la poursuite de la reprise économique. L’euro s’est notamment déprécié cette semaine après la publication d’indices d’activité économique décevants. Il s’établissait sous 1,18 $ US vendredi matin après s’être approché de 1,20 $ US plus tôt dans la semaine. Le dollar canadien s’est quant à lui temporairement échangé à plus de 0,76 $ US avant de reperdre un peu de terrain.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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