Le pessimisme était de retour sur les marchés financiers cette semaine, brisant avec le sentiment du dernier mois. L’augmentation des cas de COVID‑19 demeure très préoccupante aux États‑Unis, mais la situation semble s’améliorer légèrement en Europe. Ce sont surtout les négociations concernant le plan d’aide du gouvernement américain qui inquiètent alors qu’il semble de moins en moins probable qu’une entente soit atteinte d’ici la fin de l’année. Les négociations liées au Brexit ont aussi préoccupé les investisseurs. Ce sentiment moins positif a entraîné les principaux indices boursiers à la baisse durant la semaine et ce mouvement se poursuivait vendredi matin. Au moment d’écrire ces lignes, les indices S&P 500, Dow Jones et NASDAQ se dirigeaient tous les trois vers des baisses hebdomadaires d’environ 1 %. Étant moins affecté par les mauvaises nouvelles aux États‑Unis et en Europe, l’indice canadien S&P/TSX affichait un bilan à peu près nul sur la semaine. Malgré le sentiment plus négatif des investisseurs, le pétrole a gagné environ 2 % sur la semaine.
Les taux obligataires ont cassé leur tendance haussière des dernières semaines sous l’effet d’une demande plus importante pour les actifs jugés sécuritaires. Au moment d’écrire ces lignes, vendredi matin, le taux sur les obligations de 10 ans du gouvernement américain était de 0,89 %, en baisse d’environ 8 points de base sur la semaine. Son équivalent canadien affichait une baisse un peu plus prononcée d’environ 10 points de base.
Le dollar américain tentait de se stabiliser après plusieurs semaines de baisses. Il a même fait quelques gains contre plusieurs devises de pays émergents. La livre sterling figurait aussi parmi les devises ayant reculé contre le billet vert. La possibilité d’un Brexit sans entente pèse sur la devise britannique. À 1,32 $ US, la livre reste tout de même nettement au-dessus des creux atteints au cours des dernières années. À plusieurs reprises, elle s’était approchée de 1,20 $ US. L’euro a peu bougé sur la semaine, et ce, malgré les nouvelles mesures annoncées par la Banque centrale européenne. Le dollar canadien s’est approché de 0,79 $ US jeudi à la suite des données décevantes sur les demandes d’assurance-chômage aux Etats‑Unis. Il était un peu en retrait vendredi, mais conservait tout de même un gain hebdomadaire.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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