La confiance des marchés a été bousculée en début de semaine alors que l’attaque d’infrastructures importantes de pétrole en Arabie saoudite a fait bondir les cours pétroliers. En réponse à ces événements, la Bourse américaine a commencé la semaine à la baisse. Elle a fléchi davantage mercredi, à la sortie du communiqué de la Réserve fédérale (Fed), alors que les dirigeants semblent en désaccord quant à la trajectoire à donner à la politique monétaire. La Bourse a toutefois vite rattrapé ses pertes durant la conférence de presse de Jerome Powell, qui a mitigé le signal envoyé par les prévisions de taux d’intérêt de la Fed. Les gains boursiers ont semblé vouloir se poursuivre jeudi matin, mais les incertitudes ont repris le dessus au cours de la journée. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice S&P 500 affichait une performance hebdomadaire presque nulle. La Bourse canadienne s’est montrée plus vigoureuse avec des gains d’environ 1,5 %, aidée en partie par les prix plus élevés du pétrole et de l’or.
Les taux obligataires américains ont suivi une trajectoire baissière au début de la semaine, mais ils ont repris du tonus mercredi dans un contexte où une baisse additionnelle des taux directeurs en 2019 aux États-Unis semble plus incertaine. Au moment d’écrire ces lignes, les taux obligataires se situaient tout de meme plus bas que vendredi dernier. Le taux de 2 ans s’est rapproché du taux de 10 ans et ils s’affichaient tous les deux aux environs de 1,75%. Les taux canadiens se sont aussi affaiblis, avec le 2 ans et le 10 ans qui s’établissaient vendredi matin autour de 1,60 % et de 1,40 % respectivement. Les ventes au détail décevantes au Canada publiées vendredi ont pesé négativement sur les taux canadiens.
L’augmentation des prix du pétrole en début de semaine a eu un effet limité sur le dollar canadien. L’incertitude générée a principalement avantagé les valeurs refuges comme le dollar américain, qui s’est apprécié contre la plupart des devises au début de la semaine. L’élan du billet vert s’est estompé mardi, mais a été ravivé mercredi en fin de journée en raison d’une Fed jugé moins dovish qu’attendu. Au final, le dollar américain se dirigeait pour terminer la semaine avec un léger gain. Se maintenant à près de 1,25 $ US, la livre sterling a mieux fait que la moyenne des devises, aidée par l’espoir d’éviter un Brexit sans entente. L’euro s’est affiché en légère baisse, avoisinant 1,10 $ US vendredi. Le dollar canadien se maintenait à plus de 0,75 $ US.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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