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Regain d’optimisme vendredi matin concernant la santé de l’économie mondiale

La semaine a commencé en force sur la Bourse américaine après l’annonce d’un report de la hausse des tarifs sur la Chine. Toutefois, ces gains se sont effacés par la suite, malgré un léger rebond mercredi après-midi. Les commentaires plus prudents du représentant américain du commerce extérieur, mercredi, ont mitigé les attentes concernant les négociations avec la Chine et des doutes sur la santé de l’économie mondiale sont revenus. Le PIB américain plus fort qu’attendu, jeudi, n’a pas eu un effet considérable sur le marché boursier, soucieux des implications que cela pourrait avoir sur les prochaines décisions de politique monétaire. Les données économiques rassurantes en Chine et en Allemagne ont ramené plus d’appétit pour le risque vendredi matin. L’indice S&P 500 se plaçait en légère hausse sur la semaine. L’indice S&P/TSX affichait des gains de moins de 1 % au moment d’écrire ces lignes. La séance de jeudi a été plus difficile en raison de la publication de certains résultats décevants dans le secteur financier.

Les taux obligataires américains ont fait d’importants gains mercredi et jeudi à la publication de bonnes données économiques sur les ventes en suspens de maisons et sur le PIB. La hausse se poursuivait vendredi matin, alors que les craintes sur la vigueur de l’économie mondiale se sont allégées suivant la hausse de l’indice des directeurs des achats en Chine et des ventes au détail en Allemagne. Les taux américains de 2 ans et de 10 ans s’affichent maintenant autour de 2,55 % et de 2,75 % respectivement. Au Canada, les taux obligataires ont connu quelques gains au cours de la semaine, mais le PIB canadien plus faible publié vendredi a été pénalisant, surtout pour le taux de 2 ans.

Le dollar américain a essentiellement évolué en baisse durant la semaine. Un léger rebond de ce dernier a néanmoins été observé jeudi après les chiffres meilleurs que prévu pour le PIB américain. Les devises européennes ont généralement bien fait dans un environnement où les risques semblent s’atténuer. L’euro s’est rapproché de 1,14 $ US, tandis que la livre a renoué avec 1,32 $ US. Le dollar canadien avait bien débuté la semaine. Une faiblesse temporaire des prix du pétrole a toutefois pénalisé le huard mardi. Après un rebond, ce dernier était à nouveau sous pression vendredi en raison des chiffres décevants du PIB canadien. Il s’échangeait sous 0,76 $ US.

 

Auteurs :
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

 

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