Les préoccupations concernant les taux d’intérêt étaient de retour sur les marchés lors de cette semaine écourtée. Le rebond des taux obligataires de long terme lundi a entraîné un recul de la plupart des indices boursiers. Les inquiétudes liées à l’effondrement du fonds d’investissement Archegos ont aussi alimenté des doutes quant aux risques liés à l’activité spéculative sur les marchés en début de semaine. Un vent d’optimisme a cependant soufflé sur les titres du secteur technologique américain mercredi, entraînant un fort rebond de l’indice NASDAQ et un nouveau sommet inégalé pour le S&P 500. L’optimisme se poursuivait jeudi matin, et le S&P 500 dépassait pour la première fois la barre des 4 000 points, en hausse de 0,5 % sur la semaine. Moins sensibles au secteur de la technologie, le S&P/TSX et le Dow Jones avaient tout de même effacé les pertes de la semaine, et affichaient une croissance nulle, alors que le NASDAQ menait le bal avec un gain de près de 2,5 %. Le prix du pétrole WTI (West Texas Intermediate) gagnait aussi 2,5 % par rapport à vendredi dernier, atteignant un peu plus de 60 $ US alors que, suivant la fin du blocage de Suez, les investisseurs s’intéressaient davantage à l’issue de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires (OPEP+) qui a lieu jeudi.
Après une semaine plus calme, les taux obligataires ont repris leur mouvement haussier. L’annonce du plan d’infrastructures par le président américain Joe Biden n’a pas non plus aidé les marchés obligataires. Les taux sur les obligations américaines de 10 ans se tenaient près de 1,7 % jeudi matin au moment d’écrire ces lignes, alors que ce taux au Canada se situait près de 1,5 %, en hausse d’environ 6 points de base.
Il y a eu moins de mouvement sur le marché des devises cette semaine. Tout de même, le dollar américain a conservé une légère tendance haussière contre la plupart des devises, principalement sur fond de craintes persistantes liées à la troisième vague de la pandémie qui frappe plusieurs pays, mais pas les États‑Unis. L’euro s’est déprécié jusqu’à 1,17 $ US, mais récupérait un peu de terrain au moment d’écrire ces lignes, les investisseurs demeurant confiants en un rebond de la croissance économique plus tard au printemps. La livre sterling a mieux fait et s’est appréciée à 0,85 £/€ dans un contexte où le Royaume‑Uni n’a pas besoin de reconfiner son économie. Le dollar canadien s’est déprécié jusqu’à près de 0,790 $ US durant la semaine. Comme d’autres devises, il regagnait un peu de terrain jeudi matin, à environ 0,795 $ US.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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