L’indice S&P 500 a atteint un nouveau sommet cette semaine avec la publication de résultats d’entreprises encourageants qui a fait bondir la Bourse mardi. Cette dernière a su maintenir ses gains au courant de la semaine, malgré une baisse temporaire jeudi matin. Les résultats d’entreprises étaient plus mixtes cette journée, mais les bonnes nouvelles provenant de Microsoft et de Facebook ont pris le dessus. Le PIB américain plus fort que prévu publié vendredi matin n’a pas eu d’effet positif sur la Bourse. L’indice S&P 500 a plutôt amorcé la séance de vendredi en légère baisse avant de remonter quelque peu. Au total, l’indice se dirigeait vers une hausse hebdomadaire de près de 1 % au moment d’écrire ces lignes. La Bourse canadienne a connu plus de difficultés alors que la révision à la baisse des prévisions de croissance économique de la Banque du Canada (BdC) mercredi a totalement effacé les gains de la veille. L’indice S&P/TSX est reparti à la baisse vendredi, pénalisé entre autres par la diminution des prix du pétrole. Il a ensuite récupéré ses pertes pour afficher une performance nulle sur la semaine.
Les taux obligataires américains ont perdu du terrain mardi et plus particulièrement mercredi après la publication de données de confiance décevantes en Allemagne et en France, ce qui a relevé les inquiétudes sur la santé de l’économie mondiale. Les fortes commandes de biens durables aux États-Unis ont légèrement fait remonter les taux jeudi, mais ces gains se sont effacés dans la nuit. Les taux de 2 ans et de 10 ans s’établissaient autour de 2,30 % et 2,50 % respectivement vendredi matin. Les taux canadiens se sont affaiblis mardi et mercredi. La BdC a contribué à la réduction en signalant qu’elle mettait de côté son resserrement monétaire. Les taux canadiens de 2 ans et de 10 ans se situaient à environ 1,55 % et 1,70 % respectivement vendredi matin.
Le dollar américain a réalisé des gains contre la plupart des autres devises. Le dollar canadien, l’euro et la livre ont enregistré des replis importants. Le ton plus pessimiste de la Banque du Canada mercredi s’est reflété sur la devise canadienne, qui est descendue à 0,74 $ US (1,35 $ CAN/$ US). L’euro a surtout été pénalisé par les mauvaises données sur la confiance et par le retour d’inquiétudes sur la santé de l’économie. Il s’est déprécié sous 1,12 $ US. La livre a suivi la tendance de l’euro et est descendue aux environs de 1,29 $ US. L’incertitude entourant le Brexit s’est accrue d’un cran cette semaine avec l’intention du gouvernement écossais de tenir un nouveau référendum sur l’indépendance du pays.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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