19 juin, 2020

Plusieurs bonnes nouvelles ramènent l’optimisme sur les marchés

Après avoir perdu du terrain la semaine dernière, les Bourses ont mieux fait en début de la semaine. Bien que des inquiétudes persistent concernant l’évolution de la COVID‑19, plusieurs bonnes nouvelles ont soutenu les marchés, dont le rebond important des ventes au détail aux Etats‑Unis, l’annonce par la Réserve fédérale qu’elle procédera à des achats directs d’obligations corporatives et des informations concernant un éventuel programme américain d’investissement en infrastructures de plus de 1 000 G$ US. Aux Etats‑Unis, l’indice NASDAQ, regroupant principalement des titres technologiques, a mieux performé que les autres indices, avec une croissance hebdomadaire de plus de 4.5 % vendredi matin, alors que les indices S&P 500 et Dow Jones avaient crû d’environ 3,5 % et de 3,0 %, respectivement. L’indice canadien S&P/TSX a aussi moins bien performé, avec une croissance hebdomadaire de 2,2 %. Le retour de l’optimisme sur les marchés a aussi favorisé la remontée du prix du pétrole, qui est en voie de terminer la semaine en croissance de plus de 10 %. Les coupures de productions imposées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole élargie (OPEP+) semblent également avoir été bien respectées.

Les taux obligataires finiront vraisemblablement la semaine un peu plus haut qu’ils ne l’ont commencée. Les bonnes nouvelles du début de la semaine ont amené les taux à la hausse lundi et mardi avec le retour de l’appétit pour le risque. Les marches obligataires ont cependant regagné une partie du terrain perdu dans la seconde moitié de la semaine, entraînant les taux à la baisse sous l’effet de l’inquiétude concernant la remontée des cas de COVID‑19 dans plusieurs régions. Alors que les anticipations liées au statu quo de la politique monétaire semblent très bien ancrées, les taux obligataires restent assez stables, et respondent avant tout aux perspectives économiques.

Le regain d’optimisme plus marqué durant la séance de lundi a pénalisé le dollar américain contre plusieurs devises. Cela dit, celui-ci a ensuite repris une tendance haussière, parallèlement à l’appétit pour le risque qui est généralement demeuré plus modéré le reste de la semaine. D’un point de vue relatif, le fait que les bonnes nouvelles économiques sont surtout venues des Etats‑Unis a vraisemblablement aidé le billet vert par rapport aux autres devises. Au moment d’écrire ces lignes, l’euro s’échangeait à près de 1,12 $ US. La livre est quant à elle redescendue sous 1,24 $ US. Suivant la tendance générale, le dollar canadien s’est réapprécié à 0,74 $ US lundi. Il a ensuite recédé un peu de terrain et s’échangeait aux environs de 0,735 $ US vendredi.

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