La multiplication des médias a du bon. De nos jours, il est plus facile que jamais de parcourir le Wall Street Journal et le Financial Times.
En revanche, avec l’arrivée des nouvelles technologies, des réseaux sociaux, des blogues et des tablettes, la concurrence est de plus en plus vive. Pour capter l’attention des lecteurs potentiels, les entreprises d’information rivalisent de mordant. Pendant la crise financière de 2008, certes préoccupante, on a cru assister à une compétition de titres alarmistes, voire apocalyptiques. On parlait d’effondrement, de dégringolade, de débâcle. C’est que les mauvaises nouvelles attirent d’avantage l’attention. Trois ans plus tard, la presse n’a aucun intérêt commercial à claironner que la situation s’est rétablie, que les Bourses ont regagné le terrain perdu et que les perspectives économiques sont bonnes.
L’ennui, c’est que de petits investisseurs ont cédé à la panique engendrée par certains gros titres. Ils ont liquidé leurs positions au beau milieu d’une dépression, alors qu’ils auraient dû, au contraire, les conserver. Un placement de 100 $ effectué en 1950 dans le marché boursier américain vaudrait plus de 50 000 $ aujourd’hui, l’indice S&P 500 ayant enregistré un rendement annuel composé de 10,8 % (en $CAN). Encore maintenant, avec l’incertitude qui plane dans le monde arabe, la catastrophe japonaise et la flambée du pétrole, des épargnants inquiets se tournent vers les obligations à long terme. Ne savent-ils pas que les banques centrales, partout dans le monde, amorcent un relèvement des taux d’intérêt? Or, chaque hausse de 1 % du taux directeur se traduit par une perte d’environ 10 % de la valeur marchande des obligations dont l’éché-ance est de 10 ans.
Que faut-il en conclure? Pour prendre une décision financière éclairée, ne vous fiez pas trop à ce que vous lisez ou entendez sur la place publique. Consultez plutôt un conseiller en placement. Il vous expliquera les vertus de la discipline et de la rigueur.
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