Après un été tumultueux, la Bourse américaine a évolué de façon relativement stable cette semaine, suivant un bond à l’ouverture de la séance de lundi. Cette tendance s’est maintenue jusqu’à vendredi matin, lorsque la Chine a annoncé qu’elle imposerait des tarifs sur 75 G$ US de biens américains en réponse aux nouveaux tarifs des Etats‑Unis. Les commentaires du président Donald Trump qui ont suivi ont fait craindre que la guerre commerciale pourrait s’intensifier davantage. Les cours boursiers ont réagi négativement avec l’indice S&P 500 qui affichait une perte hebdomadaire d’environ 0,8 % au moment d’écrire ces lignes. La Bourse canadienne a également été ébranlée par les nouvelles sur le commerce international. Vendredi matin, l’indice S&P/TSX effaçait ses gains obtenus lors de la séance de lundi.
Les craintes d’une récession de l’économie mondiale et les anticipations d’interventions de la part des banques centrales ont maintenu les taux obligataires à des niveaux faibles. Aux Etats‑Unis, le taux de 10 ans est temporairement passé sous celui de 2 ans pour la première fois depuis la dernière récession. Au moment d’écrire ces lignes, tous deux s’établissaient autour de 1,50 %. Au Canada, un écart négatif s’observe entre le taux de 10 ans et celui de 2 ans depuis la fin de juillet. Le taux de 2 ans se situe maintenant aux environs de 1,45 % et le taux de 10 ans, aux environs de 1,25 %.
La volatilité a été plus faible sur le marché des devises cette semaine. L’indice DXY du taux de change effectif du dollar américain n’a que légèrement augmenté. La livre sterling a été l’une des rares devises à enregistrer un gain notable par rapport au billet vert. Le taux de change britannique est repassé au-dessus de 1,22 $ US jeudi, alors que des discussions entre Emmanuel Macron et Boris Johnson ont alimenté l’espoir d’une nouvelle entente pour éviter un Hard Brexit. La possibilité d’une intervention prochaine de la Banque centrale européenne et de nouvelles incertitudes liées à l’éclatement du gouvernement de coalition en Italie ont maintenu la pression sur l’euro, qui s’est installé sous 1,11 $ US. Les données meilleures que prévu sur l’inflation et les ventes au détail au Canada n’ont pas suffi à empêcher une légère dépréciation du huard, qui se situe maintenant à près de 0,75 $ US.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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