La semaine avait bien commencé sur les marchés nordaméricains, après deux semaines consécutives à la baisse. Ces gains ont cependant fait place à de nouvelles baisses mercredi suivant la rencontre de la Réserve fédérale (Fed). Celle-ci demeure somme toute assez pessimiste sur l’économie et les mesures proposées semblent insuffisantes pour alimenter d’autres gains importants des Bourses. Les indices ont poursuivi leur mouvement baissier jeudi, sans toutefois effacer la totalité de la hausse du début de la semaine. Les nouveaux mouvements à la baisse enregistrés vendredi matin entraîneraient des gains hebdomadaires de moins de 0,5 % sur le Dow Jones, le S&P 500 et le NASDAQ. L’indice canadien S&P/TSX affichait aussi un faible gain de moins de 0,5 %, au moment d’écrire ces lignes. Malgré la piètre performance des places boursières, la hausse du prix du pétrole atteignait presque 10 % cette semaine. Une hausse principalement attribuable aux coupures de productions annoncées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ainsi qu’à l’effet des ouragans sur la production américaine de brut.
La semaine a été nettement moins mouvementée sur les marchés obligataires. Les investisseurs semblaient en quête de direction à la suite de la rencontre de la Fed alors que des gains initiaux de quelques points de base sur les taux obligataires de long terme se sont rapidement inversés jeudi. Le taux sur les obligations de 10 ans du gouvernement fédéral américain terminera la semaine aux alentours de 0,68 %, en hausse de 1,5 point de base, alors qu’au Canada, le taux pour cette échéance se situe à 0,57 %.
Comme pour la Bourse, plus de volatilité a été observée sur les taux de change mercredi en fin de journée et jeudi. Le dollar américain s’est temporairement apprécié contre plusieurs devises. Dans la foulée, l’euro est redescendu à près de 1,175 $ US et le dollar canadien, à 0,755 $ US. Ces deux devises étaient respectivement de retour aux environs de 1,18 $ US et 0,76 $ US vendredi matin. La livre a mieux fait, aidée par un regain d’optimisme quant aux négociations entourant le Brexit. Elle valait un peu moins de 1,30 $ US au moment d’écrire ces lignes. Le yen a aussi bien fait cette semaine, profitant de l’incertitude sur la poursuite de la reprise économique. À 104 ¥/$ US, le taux de change japonais revisite ses niveaux de mars dernier.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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