Les marchés boursiers ont repris de la vigueur cette semaine, avec des rebonds plus marqués durant les séances de mardi et de jeudi. Les tensions entre la Chine et les États-Unis semblaient s’apaiser mardi alors que des négociations ont été annoncées pour la fin de juin. Les marchés ont aussi bien accueilli les propos du président de la Banque centrale européenne (BCE) selon lesquels la politique monétaire pourrait être assouplie si la situation économique empirait. La séance de jeudi a surtout tire profit du changement de ton opéré par la Réserve fédérale (Fed) la vieille. Celle-ci a signalé que ses taux directeurs pourraient être abaissés prochainement. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice S&P 500 se dirigeait vers un gain hebdomadaire de plus de 2 %. Du côté de la Bourse canadienne, sa progression sur la semaine avoisinait 1,50 %. Les prix du pétrole ont aussi augmenté durant la semaine, aidés par l’embellie sur les marchés, mais aussi par la recrudescence des tensions géopolitique au Moyen-Orient. Le prix du baril WTI (West Texas Intermediate) est repassé au-dessus des 57 $ US.
Les taux obligataires américains ont diminué fortement mercredi à la suite de la rencontre de politique monétaire de la Fed. Les investisseurs sont maintenant davantage convaincus du début en juillet d’un cycle d’assouplissement monétaire aux États-Unis. Les taux obligataires ont ensuite récupéré un peu d’altitude. Le taux de 2 ans demeurait toutefois sous 1,80 % au moment d’écrire ces lignes. Le taux de 10 ans était quant à lui de retour au-dessus de 2,05 %. Au Canada, la remontée des prix du pétrole et de l’inflation ont tiré les taux obligataires vers le haut. Un mouvement baissier a tout de même été observé mercredi après la rencontre de la Fed. Au bout du compte, les taux canadiens de 2 ans et de 10 ans se dirigeaient pour terminer la semaine un peu plus haut que vendredi dernier, à près de 1,43 % et 1,48 % respectivement.
Le dollar américain a connu une semaine plus difficile, en particulier durant les séances de mercredi et de jeudi. Le signal de baisse prochaine des taux directeurs par la Fed a été la principale cause de la dépréciation du billet vert mercredi, tandis que les craintes liées aux tensions entre l’Iran et les Etats‑Unis ont contribué à la baisse de jeudi. L’euro, qui a d’abord été penalise par les propos jugés dovish du président de la BCE au début de la semaine, a ensuite profité de la faiblesse de la devise américaine pour regagner 1,13 $ US. Le yen s’est apprécié à près de 107 ¥/$ US. Profitant d’écarts de taux d’intérêt plus favorables, le dollar canadien est remonté à près de 0,76 $ US.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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