La Bourse américaine a commencé la semaine, mardi, du mauvais pied alors que l’indice manufacturier des directeurs des achats (PMI) aux Etats‑Unis est entré en zone de contraction. Des développements positifs du côté de Hong Kong et du Brexit mercredi ont fait avancer les Bourses. La plupart des gains boursiers aux Etats‑Unis se sont toutefois réalisés jeudi avec l’annonce de négociations commerciales en octobre entre les gouvernements chinois et américain. Vendredi matin, la Bourse américaine prenait une pause et l’indice S&P 500 affichait une hausse hebdomadaire d’un peu moins de 2 %. La Bourse canadienne a également profité du regain d’optimisme, quoique dans une plus faible mesure. Les fortes données sur l’emploi au Canada publiées vendredi ont abaissé les anticipations d’assouplissement de la politique monétaire, ce qui a apporté une certaine pression baissière sur le marché boursier canadien. Somme toute, l’indice S&P/TSX affichait un gain d’environ 0,5 % sur la semaine.
La baisse sous la barre du 50 de l’indice PMI manufacturier aux Etats‑Unis a nui aux taux obligataires lundi. Toutefois, elle a été complètement effacée jeudi avec les signes d’apaisement du conflit commercial sino-américain. Les taux obligataires américains diminuaient légèrement vendredi matin, après des chiffres d’emploi plus faibles qu’anticipé. Les taux de 2 ans et de 10 ans demeuraient tout de même en hausse sur la semaine, au moment d’écrire ces lignes, aux alentours de 1,55 %. Les taux canadiens ont connu des gains plus marqués, avec l’emploi qui a mieux performé en août. Vendredi matin, le taux de 2 ans se situait autour de 1,50 % et le taux de 10 ans, juste sous 1,30 %.
Le dollar américain s’est apprécié en début de semaine alors que la demande pour les valeurs refuges demeurait importante. La tendance s’est ensuite inversée avec l’apaisement de certains facteurs de risque. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice DXY du taux de change américain se situait légèrement sous sa valeur de vendredi dernier. L’euro a terminé la semaine en hausse, à plus de 1,10 $ US, après avoir atteint un creux cyclique mardi, à moins de 1,095 $ US. La livre sterling a connu un rebond important, aux environs de 1,23 $ US alors que la probabilité d’un Brexit sans entente diminue avec la possibilité d’élections générales à court terme. Le dollar canadien a aussi profité de la baisse des inquiétudes, de même que de la remontée des prix des matières premières et de la réduction des écarts de taux d’intérêt avec les États‑Unis. Le huard valait près de 0,76 $ US au moment d’écrire ces lignes.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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