Un retour de l’inquiétude sur les marchés et des résultats mitigés d’entreprises ont freiné la progression de la Bourse, notamment aux États-Unis. De nouvelles menaces de tarifs américains envers les voitures européennes ont été lancées par Donald Trump au Forum économique mondial de Davos. Le coronavirus qui se propage inquiète aussi les investisseurs qui commencent à faire un parrallèle avec l’épisode du SRAS en 2003. Au bout du compte, l’indice S&P 500 se dirigeait pour terminer la semaine avec une baisse de plus de 0,5 %. La Bourse canadienne a exhibé une perte plus faible. Le ton plus dovish de la Banque du Canada (BdC) mercredi et la hausse du prix de l’or ont constitué des appuis à l’indice S&P/TSX.
La plus grande aversion pour le risque a ravivé la demande pour les obligations américaines, amenant une baisse des taux obligataires au cours de la semaine. Les taux américains de 2 ans et de 10 ans s’établissaient vendredi matin autour de 1,50 % et de 1,70 % respectivement. Au Canada, la baisse des taux obligataires a été plus prononcée alors que la BdC semblait plus ouverte à un éventuel assouplissement monétaire advenant une conjoncture plus pessimiste que prévu. La courbe est aussi légèrement plus négative au Canada. Les taux de 2 ans et de 10 ans se situent maintenant à environ 1,50 % et 1,35 % respectivement.
Le dollar américain a profité de l’inquiétude entourant le coronavirus, mais aussi de la dépréciation de l’euro et du dollar canadien amenée par la prudence affichée par la Banque centrale européenne (BCE) et la BdC. Le dollar canadien est retombé à près de 0,76 $ US mercredi alors que les marchés ont relevé leurs anticipations d’une baisse prochaine des taux directeurs au Canada. Jeudi, c’est l’euro qui s’est déprécié tandis que la BCE semble clairement chercher de nouvelles façons de soutenir l’économie. La devise commune a accentué son mouvement baissier vendredi et s’approchait de 1,10 $ US en raison de certaines déceptions du côté des indices PMI en Europe. La livre sterling a un peu mieux fait cette semaine, remontant à 1,31 $ US. Le rebond de la devise a surtout été observé mercredi, après la publication d’un indicateur montrant une forte hausse de la confiance des entreprises au Royaume‑Uni.
Hendrix Vachon économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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