À première vue, il est probable que le plan de relance économique de Barack Obama de 825 G$US ne soit pas suffisant pour redémarrer une économie américaine en panne sèche. Moins de la moitié du plan sera attribuée à l'infrastructure et 300 G$ à des réductions d'impôts aux individus et aux entreprises.
Ces économies d'impôts permettront aux contribuables de rembourser leurs dettes ou de dépenser davantage chez Wal-Mart, bénéficiant ainsi à la Chine autant qu'aux États-Unis. L'année dernière, le gouvernement américain avait fait parvenir aux contribuables des chèques au montant de 600 $US, totalisant près de 150 G$US.
L'impact de ce stimulus avait été moins que convaincant. Les ventes au détail ont pu être stabilisées pendant quelques semaines au printemps, juste avant que l'économie américaine entre dans une spirale descendante. Il semble qu'au moins le quart du plan de relance d'Obama ne sera pas dépensé avant 2011, selon le bureau du Budget du Congrès américain. Le bureau a également affirmé que la majorité du montant de 355 G$ attribué au programme d'infrastructure ne sera pas dépensée avant 2010.
Il ne semble pas y avoir énormément de munition pour stabiliser le marché de l'immobilier qui est la source même du malaise. Selon nous, la clé demeure la stabilisation du prix des maisons en encourageant de nouveaux acheteurs afin que les maisons puissent passer vers des mains fortes et éviter des futurs défauts sur les emprunts hypothécaires. Bref, seulement le temps peut nous dire si le plan de relance est suffisant. Chose certaine, le monde entier est unanime pour dire que le nouveau gouvernement Obama a tout un défi devant lui.
(Source : Recherche - Analyse Quantitative VMD)
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