La reprise de l’économie mondiale se confirme, même si certaines inquiétudes demeurent.
La question des dettes souveraines est préoccupante alors que la Grèce a dû demander l’aide de ses partenaires de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI). Le risque de contagion à d’autres pays européens, particulièrement le Portugal, a augmenté. La faiblesse persistante du crédit et les taux de chômage élevés dans plusieurs pays industrialisés pourraient aussi freiner la relance économique.
De notre côté, c’est tout le contraire! La vigueur de l’économie canadienne est impressionnante. Après une croissance annualisée de 5 % au dernier trimestre de 2009, tout indique que le PIB réel canadien s’est accru encore plus rapidement au début de 2010 notamment à cause de la tenue des Jeux olympiques qui a joué un rôle important alors que près du tiers de la hausse enregistrée durant le mois de février est attribuable aux secteurs des arts, des spectacles et des loisirs ainsi que de l’hébergement et de la restauration.
Donc, cela confirme que le premier trimestre de 2010 se soldera vraisemblablement par une croissance (à rythme trimestriel annualisé) d’environ 5,8 %. Rappelons qu’il s’agit d’une estimation identique au plus récent scénario de la Banque du Canada. Avec cette amélioration significative des perspectives économiques, il est évident qu’une politique monétaire basée sur un taux cible des fonds à un jour à 0,25 % est maintenant inappropriée et la Banque du Canada devrait hausser son taux directeur à sa prochaine rencontre (le 1er juin 2010), d’autant plus que l’engagement conditionnel à maintenir les taux inchangés a été retiré. Au niveau de la belle province une nouvelle phase d’expansion s’amorce au Québec. Les plus récentes statistiques sur le PIB réel indiquent d’ailleurs que tout le terrain perdu pendant la récession a été regagné en l’espace de quelques mois. Le creux de la récession, qui a été atteint en mai 2009, est définitivement derrière nous.
Le PIB réel a bondi de 0,9 % en janvier, permettant à l’activité économique d’excéder le sommet qui a précédé la période de contraction du PIB réel. La durée de la récession s’est donc limitée à 8 mois alors que celles des années 1980 et 1990 avaient mis respectivement 15 mois et 22 mois avant de se résorber. Le fait que le Québec ait amorcé une nouvelle phase d’expansion constitue une excellente nouvelle. La province a ainsi une longueur d’avance sur ses principaux partenaires commerciaux, notamment le Canada et les États-Unis.
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