Les problèmes budgétaires de la Grèce inquiètent de plus en plus les marchés financiers.
Les craintes que ce pays se retrouve dans l’impossibilité d’assumer sa dette ou même qu’il doive abandonner l’euro ont contribué non seulement à la remontée des tensions financières dans la zone Euro, mais aussi à l’échelle mondiale. Plusieurs pays de cette zone se retrouvent dans la même situation, dont l’Irlande, l’Espagne et le Portugal. Le niveau de la dette publique de la Grèce dépasse 110 % du PIB. De plus, le pays souffre d’un problème chronique de crédibilité puisqu’il a été révélé que les statistiques budgétaires fournies par le gouvernement grec au cours des dernières années étaient erronées.
La Grèce, qui devrait émettre plus de 50 milliards d’euro de dette en 2010, a réussi une première émission importante au cours des derniers jours. Cependant, elle a dû payer un taux d’intérêt supérieur, soit 6,2 % pour une obligation ayant une échéance de cinq ans. Quelles sont les options qui s’offrent à la Grèce afin de rectifier la situation?
Tout d’abord il est clair que l’expulsion de la Grèce de la zone Euro n’est dans l’intérêt de personne. Il sera important pour l’Union européenne de stabiliser le cas de la Grèce pour éviter que les marchés ne commencent à spéculer sur le prochain pays de la zone à faire défaut. La seule porte de sortie semble donc être une réforme budgétaire majeure permettant d’éliminer rapidement les déficits. En pratique, il ne sera pas facile de rétablir l’équilibre des finances publiques grecques.
Pour prendre le contrôle de sa situation budgétaire, la Grèce risque de devoir se condamner à une longue période de très faible croissance économique accompagnée de gels salariaux.
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