Les mauvaises nouvelles entourant l'économie continuent d'inonder notre quotidien. Nous sommes tous à l'affût de signaux qui annonceront la fin de ce marasme.
Or, pour une rare occasion, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a annoncé mardi une double dose de réconfort pour les marchés financiers :
- La récession américaine pourrait prendre fin en 2009.
- Le gouvernement n'a pas l'intention de nationaliser les banques américaines.
Dans son rapport semestriel présenté au comité sénatorial des banques, Bernanke prédit que l'économie est susceptible de se contracter au cours des six premiers mois de 2009, mais qu'il «existe une perspective raisonnable» de voir la récession prendre fin cette année. Il mentionne également qu'une reprise est possible seulement si le crédit est disponible et que les marchés financiers fonctionnent normalement. Le gouvernement doit donc continuer à travailler avec les banques en difficulté pour les ramener à la rentabilité.
Le chef de la Fed a également déclaré officiellement que la nationalisation des banques «n'est pas nécessaire». Les investisseurs ont été encouragés par le fait que l'indice S&P 500 soit resté au-dessus de son bas niveau du 21 novembre, à 741,02. Cependant, plusieurs croient encore que ce n'est qu'une question de temps avant que le marché ne trouve un nouveau creux. Plusieurs demeurent convaincus que la seule façon d'atteindre un plancher réel est de vivre une période de capitulation où même les plus optimistes lanceront la serviette et sortiront du marché.
Si Bernanke a raison et que la récession se termine en 2009, il est fort probable que le marché boursier atteindra son véritable creux bientôt, si ce n'est pas déjà fait. L'histoire nous démontre que le marché boursier est un des meilleurs indicateurs précurseurs de l'économie et anticipe normalement la reprise économique de 6 à 9 mois d'avance.
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