Les investisseurs sont demeurés optimistes cette semaine malgré une troisième vague de COVID-19 en accélération à plusieurs endroits dans le monde. Il faut dire que les pays où la vaccination est la plus avancée, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, semblent pour l’instant éviter une hausse importante des cas, ce qui augure bien pour la suite des choses. Les bonnes données économiques permettent aussi d’être optimistes alors que débute la période des résultats financiers pour les entreprises cotées en bourse. Par ailleurs, les gains des bourses reflétaient partiellement la baisse des taux obligataires survenue en début de semaine. Au moment d’écrire ces lignes vendredi matin, le S&P 500 et le NASDAQ gagnaient tous deux près de 2 % sur la semaine alors que le gain du Dow Jones avoisinait 1,5 %. La Bourse de Toronto ne semblait pas profiter des bons chiffres sur l’emploi canadien vendredi matin et se dirigeait vers un gain d’un peu moins de 1 %. Le prix du baril de WTI (West Texas Intermediate) est pour sa part demeuré relativement stable cette semaine, et se transigeait à environ 59 $US vendredi matin.
Les marchés obligataires étaient en hausse de mardi à jeudi alors que les craintes d’une poussée inflationniste semblaient perdre de l’ampleur. Les taux ont cependant rebondi vendredi avec une surprise à la hausse de l’indice de prix des producteurs aux États-Unis. Les taux sur la plupart des échéances avaient regagné les points perdus au moment d’écrire ces lignes. Le taux 10 ans aux États-Unis était près de son niveau de vendredi dernier alors que son équivalent au Canada avait gagné 2 points de base.
Le dollar américain a connu une évolution différente des semaines précédentes. L’indice DXY du taux de change effectif américain a diminué, mais c’est surtout l’euro qui en a profité. La devise européenne a regagné 1,19 $ US alors que les investisseurs semblent plus optimistes sur la poursuite de la campagne de vaccination et sur la capacité de l’économie eurolandaise de rebondir dans les prochains mois. La livre a eu plus de difficulté, se dépréciant sous 1,38 $ US et à près de 0,87 £/€. Essentiellement, les marchés s’inquiètent du fait que la vaccination au Royaume-Uni repose beaucoup sur le controversé vaccin AstraZeneca, mais aussi des tensions en Irlande du Nord découlant du Brexit. Le dollar canadien est demeuré sous 0,80 $ US cette semaine. Les bons chiffres d’emploi canadien et la faiblesse du billet vert n’ont pas permis au huard de réaliser d’importants gains.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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