L’optimisme des dernières semaines a fait place à plus d’inquiétude dans les derniers jours. Les ratées dans les négociations en vue d’un plan de relance aux États-Unis ainsi que les nouvelles mesures sanitaires imposées en Europe pour contrer la hausse des cas de COVID-19 ont maintenu les investisseurs frileux durant une bonne partie de la semaine. Le sentiment était plus positif vendredi matin, soutenu par des données des ventes au détail qui ont surpris à la hausse aux États-Unis. Au bout du compte, les gains enregistrés lundi et vendredi permettront à l’indice S&P 500 de boucler la semaine avec une croissance avoisinant 1,0 %. L’indice NASDAQ, qui est beaucoup plus volatil, enregistrait une hausse hebdomadaire de plus de 2,0 % au moment d’écrire ces lignes. N’ayant pas pu profiter d’une journée de forts gains lundi en raison du congé de l’Action de grâce, l’indice canadien S&P/TSX se dirigeait vers un léger recul hebdomadaire. Le prix du pétrole a été plutôt volatil durant la semaine, pour finalement terminer en baisse de 2,0 %.
Du côté des marchés obligataires, les inquiétudes concernant l’économie se sont traduites par des baisses des taux de long terme. Sur l’ensemble de la semaine, le taux sur les obligations de 10 ans devrait diminuer d’environ 3 points de base (PdB) aux États-Unis et de plus de 6 PdB au Canada, affichant 0,74 % et 0,57 %, respectivement. Cette baisse des taux n’efface cependant pas toute la hausse enregistrée la semaine dernière.
Le retour de l’inquiétude sur les marchés a avantagé le dollar américain contre la plupart des autres devises. L’euro, qui valait plus de 1,18 $ US vendredi dernier, est retombé aux alentours de 1,17 $US. La livre sterling a affiché une volatilité accrue en raison des négociations sur le Brexit et de spéculations sur l’utilisation éventuelle de taux d’intérêt négatifs par la Banque d’Angleterre. Le yen japonais a par contre mieux fait, profitant de certaines inquiétudes concernant l’économie américaine. Le dollar canadien s’est déprécié au cours des derniers jours, mais dans des proportions moindres que d’autres devises, comme l’euro. Au moment d’écrire ces lignes, il se maintenant sous 0,76 $ US.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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