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Les investisseurs hésitent entre les difficultés actuelles et l’espoir d’une relance

Après les gains spectaculaires de la semaine précédente, les principaux indices américains ont reculé d’un peu plus de 1 % lors de la séance de lundi, avant le début d’une saison des résultats qui s’annonçait difficile.  Malgré des résultats des banques américaines montrant déjà des effets importants de la pandémie et des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) laissant entrevoir un recul de 3 % de l’économie mondiale en 2020, l’optimisme était de retour mardi alors que les investisseurs portaient leur attention sur la possibilité d’une relance prochaine de l’économie américaine.  Le mouvement en dents de scie s’est poursuivi mercredi alors que la chute des ventes au détail et de la production industrielle américaines en mars a semblé ramener l’attention sur l’ampleur des difficultés actuelles.  L’espoir d’un traitement efficace contre la COVID‑19 a toutefois favorisé les Bourses vendredi.

Les taux obligataires ont reculé fortement mercredi, réagissant à la faiblesse des données économiques américaines.  Ces données et les prévisions du FMI semblent confirmer l’ampleur du choc économique actuel, qui risque d’inciter les banques centrales à garder les taux directeurs longtemps au plancher et à poursuivre leurs achats d’actifs financiers.  Au Canada, les nouvelles prévisions de la Banque du Canada (BdC) laissent aussi entrevoir une contraction majeure de l’activité et une inflation très faible.  La décision de la BdC de commencer à acheter des obligations provinciales de plus longue échéance et même des obligations corporatives a aussi favorisé une diminution importante des écarts de crédit.

Le dollar américain s’est quelque peu déprécié en moyenne contre les principales devises en début de semaine.  Des nouvelles encourageantes sont notamment arrivées d’Europe avec, entre autres, certains gouvernements qui commencent à autoriser des réouvertures d’entreprises et même d’écoles.  L’euro s’est approché de 1,10 $ US mardi. Le billet vert a ensuite repris de la vigueur alors que la demande pour les valeurs refuges demeure somme toute importante en ces temps encore incertains.  Le rebond des marchés boursiers vendredi a néanmoins concordé avec une nouvelle dépréciation de la devise américaine.  L’euro valait environ 1,09 $ US au moment d’écrire ces lignes.  Comme plusieurs devises, le dollar canadien a eu plus de difficulté en milieu de semaine.  La grande prudence affichée par la BdC de même que les nouveaux programmes d’achat de titre ont vraisemblablement contribué à faire déprécier le huard.  Celui-ci est redescendu sous 0,71 $ US mercredi, mais a tout de meme réussi à se réapprécier par la suite.

Mathieu D’Anjou, CFA, économiste en chef adjoint

Hendrix Vachon, économiste principal

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