Les principaux indices boursiers nord-américains ont gagné des points tous les jours cette semaine, y compris vendredi matin. Ce solide rebond suivant la chute de la semaine dernière démontre que l’optimisme reste bien ancré sur les marchés. La frénésie spéculative qui inquiétait les investisseurs semble aussi s’être calmée malgré un bond impressionnant du prix de l’argent en début de semaine, après qu’il eut été pris pour cible par certains groupes de spéculateurs. Mais l’optimisme était aussi lié aux perspectives économiques de manière plus générale. On enregistrait d’ailleurs une hausse hebdomadaire de près de 10 % du prix du baril de pétrole WTI (West Texas Intermediate) sous l’effet d’une plus forte demande anticipée, ainsi que de nouvelles coupures de productions par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Même les données relativement décevantes pour l’emploi en janvier publiées aux Etats‑Unis et au Canada ont peu influencé les Bourses. Au moment d’écrire ces lignes, le NASDAQ enregistrait un impressionnant bond hebdomadaire de plus de 5,5 %, suivi de près par le S&P 500 et le Dow Jones, à 4,5 % et 4,0 % respectivement. L’indice canadien S&P/TSX enregistrait aussi un gain de près de 4,5 % sur la semaine.
Aussi tirés à la hausse par l’optimisme généralisé, les taux sur les obligations gouvernementales gagnaient des points durant la semaine. Le taux américain de 10 ans atteignait 1,15 % vendredi matin, en hausse de 5 points de base, alors que son équivalent canadien gagnait 15 points de base et approchait la barre du 1,00 %, un mouvement en partie attribuable à un changement de l’obligation de référence.
Malgré un sentiment plus optimiste sur les marchés et un léger recul vendredi matin à la suite de la publication des chiffres sur l’emploi, l’indice DXY du dollar américain par rapport aux principales devises a progressé cette semaine. Les gains du billet vert se sont surtout faits contre le yen, qui était encore plus désavantagé par le sentiment positif des investisseurs, et contre l’euro. Ce dernier a même clôturé la séance de jeudi en dessous de 1,20 $ US alors que les perspectives moins favorables de croissance en zone euro, découlant entre autres d’une vaccination plus lente qu’aux Etats‑Unis et au Royaume‑Uni, semblent de plus en plus nuire à la monnaie commune. La livre a été relativement stable alors que la Banque d’Angleterre semble peu intéressée par les taux négatifs. Une nouvelle augmentation des cours pétroliers a aidé le huard à demeurer au-dessus de 0,78 $ US, malgré les importantes pertes d’emplois publiées vendredi matin.
Mathieu D’Anjou, CFA, économiste en chef adjoint
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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