La semaine a été difficile pour les marchés boursiers malgré la publication de bons résultats financiers pour de nombreuses compagnies cotées en bourse. Il semble que ces bons résultats étaient largement attendus et que leur concrétisation a plutôt donné lieu à des prises des profits. Les marchés boursiers nordaméricains en ont aussi pris pour leur rhume jeudi lorsqu’une nouvelle a rapporté que l’administration Biden proposerait une hausse de la taxe sur les gains en capital. D’autre part, les nouvelles restaient positives alors que la troisième vague de la pandémie semble se calmer à plusieurs endroits dans le monde. Les indices boursiers américains NASDAQ, S&P 500 et Dow Jones s’en tiraient un peu mieux, perdant environ 1 % chacun sur la semaine, mais le S&P/TSX perdait presque 1,5 %, au moment d’écrire ces lignes. Le baril de pétrole WTI (West Texas Intermediate) se maintenait à environ 62 $ US vendredi matin, une baisse hebdomadaire de 2,5 %.
Signe que les perspectives économiques n’ont pas radicalement changé, les marchés obligataires ont peu profité de la baisse des Bourses. La plupart des échéances de taux obligataires gouvernementaux américains affichaient une baisse de moins de 2 points de base. Les taux obligataires canadiens, en particulier le taux de 5 ans, ont bondi après l’annonce de la réduction des achats d’actifs par la Banque du Canada (BdC). La hausse avait cependant été effacée vendredi matin, sauf pour le taux de 30 ans, qui se situait à 7 points de base au-dessus de son niveau de la semaine dernière.
La tendance à la dépréciation du dollar américain s’est poursuivie cette semaine, mais de façon moins marquée. L’euro profite de l’accalmie de la troisième vague de COVID‑19 en Europe. Il est de retour à plus de 1,205 $ US, soit un niveau similaire à celui observé au début du mois de mars. La Banque centrale européenne a également semblé un peu plus optimiste. En conférence de presse, la présidente Christine Lagarde a notamment suggéré que la somme totale allouée aux achats d’actifs ne sera peut-être pas tout utilisée. Le dollar canadien a connu des difficultés avant la réunion de la BdC alors que les investisseurs s’attendaient à une grande prudence. Finalement, l’annonce d’une réduction des achats d’actifs et des prévisions économiques nettement plus optimistes ont fait grimper le huard au-dessus de 0,80 $ US.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
Lire la nouvelle dans son entièretéChacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.