Les tensions protectionnistes s’étant apaisées, les marchés boursiers se sont concentrés sur les résultats d’entreprises et le prix des matières premières.
La Bourse américaine a progressé durant la première moitié de la semaine, aidée par la publication de bons résultats. Cependant, jeudi, des profits décevants des grandes entreprises de biens de consommation, telles que Philip Morris International et Procter & Gamble, ont fait perdre une partie des gains accumulés précédemment. Un rebond des taux obligataires a aussi semé l’inquiétude sur les Bourses. Au moment d’écrire ces lignes, la hausse totale du S&P 500 pour la semaine se situait tout de même autour de 0,5 %. La hausse des prix du pétrole a aidé la Bourse canadienne, surtout en milieu de semaine. Le prix du baril West Texas Intermediate (WTI) s’est affaibli par la suite, mais demeurait élevé à près de 68 $ US. La Bourse canadienne était en hausse de plus de 1,3 % sur la semaine au moment d’écrire ces lignes.
Les taux à court et long terme aux États‑Unis et au Canada ont gagné environ 10 points de base. Les bonnes données économiques aux États‑Unis ont soutenu cette lancée. Les taux de deux et de dix ans avoisinent maintenant 2,45 % et 2,95 %. La Banque du Canada (BdC) a opté pour le statu quo même si elle a revu à la hausse ses prévisions d’inflation. Le marché a jugé qu’elle demeure encore prudente quant aux prochaines hausses de taux d’intérêt, ce qui n’a toutefois pas empêché les taux obligataires canadiens d’accompagner les taux américains dans leur ascension. Les taux canadiens de deux et de dix ans se situent près de 1,95 % et de 2,35 %.
Le dollar américain a profité de l’amélioration des données économiques aux États‑Unis, de même que de la remontée des taux obligataires. Sur une base relative, on constate aussi que le billet vert a profité de la faiblesse des autres devises, notamment de la livre sterling. Cette devise est retombée aux alentours de 1,40 $ US alors que Mark Carney a signalé que la prochaine hausse de taux d’intérêt est incertaine. Les récents chiffres d’inflation au Royaume‑Uni ont également montré une modération plus importante que prévu. L’inflation s’est également avérée sous les attentes en zone euro, ce qui a contribué à ramener la devise commune sous 1,23 $ US. Le dollar canadien avait bien commencé la semaine alors qu’il a frôlé 0,80 $ US mardi. La perception que la BdC demeure prudente, la baisse des prix du pétrole ainsi qu’une inflation un peu plus faible que prévu ont contribué à ramener le huard sous 0,79 $ US.
Tiré de l’édition du 20 avril 2018 du communiqué hebdomadaire d'Études économiques Desjardins.
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