Mois de mai. Une expression de plus en plus répandue : vendre en mai et se sauver. Ce serait évidemment une fort mauvaise stratégie…
Une étude menée par UBS Securities semble coller à cette expression : depuis 1979, l’indice TSX connaît une progression moyenne de 11,8 % entre les mois de novembre et de mai, et de seulement 1,1 % de juin à octobre. Les investisseurs qui tentent de deviner les tendances du marché (en vendant avant une baisse et en achetant avant une hausse) s’exposent à l’erreur, et leurs tactiques leur valent souvent des résultats très mitigés, voire nuls. Mais revenons à ce phénomène d’essoufflement en fin de premier semestre.
En 2012, il ne s’observe plus seulement au Canada, mais aussi partout dans le monde. En effet, les parquets boursiers internationaux viennent de perdre tout le terrain gagné au cours des cinq derniers mois. On parle d’un recul totalisant 4 000 G$. Comment l’expliquer?
La situation en Europe continue de préoccuper. Il faudra reprendre les élections en Grèce, tandis que l’Espagne peine toujours à réduire son déficit. Les tenants de l’austérité et les défenseurs de la croissance n’ont pas fini de s’affronter. Facteur encore plus important : le ralentissement de l’économie chinoise risque d’être plus marqué que prévu, ce qui impliquerait une chute de la demande de matières premières. Ajoutez à cela le récent repli du marché américain de la main-d’œuvre et vous aurez une bonne idée de l’ampleur de la morosité qui règne. Même l’entrée en Bourse de Facebook s’est révélée ardue, son action ayant été malmenée. Cependant, tout n’est pas noir, comme nous le verrons dans la chronique de la semaine prochaine.
Pour voir l’article original dans le journal Métro cliquez ici : journalmétro28mai2012
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