C’est la coutume au Québec d’attendre février pour cotiser à son REER. La plupart des institutions financières ont ainsi pris l’habitude de faire leur battage publicitaire REER à cette période de l’année. Ce sont souvent ces publicités qui nous rappellent qu’il est temps de cotiser. Malheureusement, nous recevons à peu près au même moment notre relevé de compte de carte de crédit couvrant nos achats des Fêtes, en plus du compte de taxes municipales quand on est propriétaire. Comme il peut être difficile de trouver des liquidités, cette tendance à attendre à la dernière minute force plusieurs épargnants à emprunter pour pouvoir cotiser à leur REER.
Soupeser la question
Il faut bien soupeser cette option. En règle générale, emprunter pour cotiser à un REER peut être une stratégie intéressante si le prêt est remboursé en totalité en moins d’un an et si le revenu de l’emprunteur se situe dans une tranche d’imposition supérieure. Il faut se rappeler que cette stratégie ne vise pas à augmenter son endettement, mais à reporter l’imposition à plus tard. De plus, les intérêts sur le prêt ne sont pas déductibles d’impôt.
Cotiser régulièrement
L’effort financier serait certainement moins difficile en cotisant régulièrement à votre REER. Vous pourriez demander à votre employeur de déduire un montant fixe à même votre salaire à chaque période de paie. De plus, si vos cotisations sont faites à la source avant que les gouvernements ne prélèvent leurs impôts, vous serez en affaires! Vérifiez si un tel programme est offert par votre employeur, vous éviterez ainsi d’avoir à cotiser à la dernière minute. Ainsi, en cette période de l’année où l’on subit les rigueurs de l’hiver, vous éviterez le dilemme entre opter pour le bénéfice à très long terme que procure l’épargne à l’abri de l’impôt et la récompense à court terme, soit s’offrir un voyage dans le sud.
Peut-être pourrez-vous profiter des deux?
Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.