La chute spectaculaire des cours pétroliers a ravivé les inquiétudes des investisseurs en début de semaine. Face à des craintes que les capacités de stockage de brut soient insuffisantes, le prix du contrat à terme pour une livraison en mai, dont l’expiration était imminente, est même descend à -37,63 $ US le baril lundi. Les difficultés du pétrole se sont poursuivies mardi et les Bourses ont fortement reculé, désavantagées aussi par des résultats d’entreprises décevants. Le reste de la semaine a été plus positif, particulièrement la séance de mercredi, aidée par une remontée des cours pétroliers et par des résultats d’entreprises plus favorables. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice S&P 500 se dirigeait tout de même vers un recul hebdomadaire d’environ 2,5 %. La baisse de la Bourse canadienne a été plus limitée, l’indice S&P/TSX profitant de l’augmentation du prix de l’or.
Les taux fédéraux de long terme ont encore diminué quelque peu cette semaine, particulièrement lors de la séance de mardi. Les taux américains et canadiens de 10 ans évoluaient aux environs de 0,60 % vendredi matin. Les données économiques, don't une nouvelle chute des indices PMI et une baisse plus marquee que prévu de l’inflation canadienne, laissent entrevoir que les banques centrales continueront de soutenir agressivement les marchés, entre autres en achetant des obligations. Après les fortes baisses des semaines précédentes, les écarts de crédit ont été assez stables.
La plus forte volatilité sur les marchés cette semaine a aidé le dollar américain à s’apprécier contre plusieurs devises. Les devises souvent associées au pétrole, comme la couronne norvégienne ou le dollar canadien, se sont dépréciées parallèlement à la chute des prix, mais pas de façon importante. Le dollar canadien est en fait parvenu à se maintenir au-dessus de 0,70 $ US durant la semaine. L’euro, qui a commencé la semaine à près de 1,09 $ US, est descendu jusqu’à près de 1,07 $ US. Il est ensuite remonté plus près de 1,08 $ US. La livre a perdu un peu plus de terrain. Elle est passée d’environ 1,25 $ US à moins de 1,23 $ US. Le yen japonais s’est maintenu près des 107 ¥/$ US. Les devises des pays émergents demeurent pour la plupart assez affaiblies.
Mathieu D’Anjou, CFA, économiste en chef adjoint
Hendrix Vachon, économiste principal
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