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Les données chinoises freinent l’optimisme

De bons résultats d’entreprise en début de semaine ont permis à la Bourse américaine d’enregistrer des gains mardi.  Les ventes au détail publiées mercredi aux Etats‑Unis ont été décevantes, ce qui a pénalisé les cours boursiers.  Ces derniers se sont toutefois relevés dès jeudi alors que d’autres bons résultats d’entreprise ont été annoncés et qu’un accord sur le Brexit avec l’Europe a été attaint.  Cet accord doit cependant encore être approuvé au Parlement britannique samedi, ce qui n’est pas gagné d’avance.  Vendredi matin, l’indice S&P 500 était en baisse alors que la Chine a publié un PIB décevant.  L’indice se plaçait près de son niveau de vendredi dernier.  La Bourse canadiennea commencé la semaine sur un ton positif, mais s’est affaiblie par la suite pour afficher une performance presque nulle.  Le ralentissement de l’économie chinoise qui se poursuit a mitigé l’effet de la remontée des prix du pétrole vendredi.  La Bourse européenne avait gagné du terrain au cours de la semaine après les développements positifs sur le Brexit, mais les mauvais chiffres du PIB chinois publiés vendredi ont effacé ces gains.

Les taux obligataires américains se situaient près de leur niveau de vendredi dernier au moment d’écrire ces lignes, malgré une certaine volatilité au cours de la semaine.  Les nouvelles parfois mitigées concernant les données économiques et le commerce mondial ont fait osciller les taux américains de 2 ans et de 10 ans autour de 1,60 % et 1,75 % respectivement.  La tendance des taux canadiens a été assez similaire. Le taux de 10 ans affichait toutefois une légère hausse vendredi matin, s’établissant à environ 1,55 %.

Le dollar américain s’est déprécié cette semaine en raison notamment d’une demande plus faible pour les valeurs refuges.  Les chiffres décevants du PIB chinois vendredi n’ont pas aide le billet vert à se réapprécier alors que l’optimisme concernant le Brexit et le commerce mondial restait somme toute assez élevé.  Particulièrement aidée par l’annonce d’une entente entre le gouvernement britannique et l’Union européenne sur le Brexit, la livre a connu une autre bonne semaine, passant de 1,26 $ US à près de 1,29 $ US. De l’autre côté de la Manche, l’euro a gagné un peu plus d’un centime, avoisinant 1,115 $ US au moment d’écrire ces lignes.  Le dollar canadien avait affiché un net rebond vendredi dernier en raison des bons chiffres d’emploi.  Il a consolidé ses gains en début de semaine, puis a repris une tendance haussière jeudi, lui permettant de dépasser 0,76 $ US.

Hendrix Vachon, économiste principal

Carine Bergevin-Chammah, économiste

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