La hausse exceptionnelle des titres technologiques cet été semble avoir donné suite à des prises de profits de la part des investisseurs dans les deux dernières semaines. Même si l’indice NASDAQ a chuté de près de 10,0 % en moins de deux semaines, il demeure toutefois encore 12,0 % plus élevé que son précédent sommet prépandémie. L’évolution a aussi été davantage en dent de scie cette semaine avec des rebonds mercredi et vendredi. Les mouvements ont été plus marqués sur les indices sensibles au secteur des technologies de l’information comme le NASDAQ et l’indice S&P 500, qui ont respectivement cumulé des baisses de 3,0 % et de 2,0 % sur la semaine. L’indice canadien S&P/TSX était pour sa part en légère hausse vendredi matin. La semaine a aussi été marquée par une chute importante des cours du pétrole, cédant plus de 10,0 % devant des perspectives plus négatives pour la demande mondiale de carburants.
Le sentiment plus pessimiste s’est fait sentir sur les marchés obligataires alors que les taux d’intérêt sur les obligations de long terme nord-américaines étaient de nouveau en baisse. Le taux sur les obligations de 10 ans se situait à 0,68 % aux États‑Unis et à 0,56 % au Canada, en baisse hebdomadaire de 4,6 points de base et de 2,9 points de base respectivement.
Le dollar américain a continué de s’apprécier légèrement contre la plupart des devises en début de semaine. Il a ensuite eu tendance à se déprécier. Malgré le ton plutôt dovish de la Banque centrale européenne, l’euro est parvenu à remonter au-dessus de 1,18 $ US. La livre sterling a été plus malmenée, s’établissant aux environs de 1,28 $ US vendredi. La devise britannique a été pénalisée par l’incertitude entourant le Brexit, notamment sur le dossier de l’Irlande du Nord, qui est revenu en avant-scène. Le dollar canadien est tombé mardi à près de 0,755 $ US. La séance de mercredi lui a été plus favorable, mais cela n’a pas suffi à récupérer le terrain perdu précédemment. Le huard est demeuré plus stable le reste de la semaine et s’échangeait encore à moins de 0,76 $ US au moment d’écrire ces lignes.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
Lire la nouvelle dans son entièretéChacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.