Les marchés boursiers nord-américains ont enregistré de bons gains journaliers lundi et mercredi. L’annonce du diagnostic positif à la COVID‑19 du président Donald Trump a cependant suscité de l’inquiétude. Avant même l’ouverture des marchés vendredi matin, les contrats à terme pointaient vers une baisse de 400 points du Dow Jones. Une partie de cette baisse a cependant vite été récupérée et les indices se dirigeaient vers des gains hebdomadaires au moment d’écrire ces lignes. Le Dow Jones était en voie de clôturer la semaine en hausse de 2,0 %, tandis que les indices S&P 500 et NASDAQ affichaient des gains de 2,0 % et de 3,0 %, respectivement. La progression était presque nulle au Canada, alors que l’indice S&P/TSX a été tiré vers le bas par le secteur de l’énergie. Il faut dire que le prix du pétrole a particulièrement souffert cette semaine sous l’effet des annonces d’augmentation de production des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des perspectives plus négatives concernant la demande mondiale. Le baril de WTI (West Texas Intermediate) clôturera vraisemblablement la semaine en baisse de 8,0 %, à près de 37 $ US.
L’inquiétude sur les marchés ne s’est pas reflétée sur le prix des obligations vendredi matin. Malgré la baisse des Bourses, les investisseurs continuaient de délaisser les obligations de long terme, ce qui entraînait de légères hausses de taux à la fois dans la journée et sur l’ensemble de la semaine. Le taux sur les obligations 10 ans gagnait donc environ 3,0 points de base aux Etats‑Unis et 2,5 points de base au Canada, sur la semaine.
Le dollar américain a cédé un peu de terrain cette semaine, notamment durant la séance de mercredi. L’euro avait déjà commencé à s’apprécier plus tôt dans la semaine pour remonter à plus de 1,17 $ US mardi. La progression de la devise commune européenne s’est prolongée jusqu’à jeudi pour atteindre 1,175 $ US. La séance de vendredi a par contre été plus difficile pour la plupart des devises contre le billet vert en raison du regain de prudence sur les marchés. L’augmentation des cas de COVID‑19 au Canada semble avoir freiné la capacité du huard de rebondir pendant la première moitié de la semaine. La devise canadienne s’est toutefois réappréciée à un peu plus de 0,75 $ US mercredi après-midi.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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