Les investisseurs ont continué de suivre de près les négociations concernant le nouveau plan de relance aux États-Unis, réagissant à chacune des nouvelles. Les préoccupations concernant l’économie ont aussi pris beaucoup de place, alors que l’effet des bonnes données économiques a été contrebalancé par les fortes hausses de nouveaux cas de COVID-19 en Amérique du Nord et en Europe. La possibilité d’une victoire démocrate aux élections présidentielles américaines rend aussi plus probables des programmes d’investissement et des dépenses gouvernementales substantielles dans les prochaines années, ainsi qu’une hausse du fardeau fiscal. Après des baisses marquées des indices lundi, les Bourses se sont avérées plus stables. Au moment d’écrire ces lignes, les indices Dow Jones, S&P 500 et S&P/TSX se dirigeaient tous vers des baisses hebdomadaires de près de 1 %, alors que le NASDAQ perdait presque 2 %. Le prix du pétrole a pour sa part connu une semaine de relative stabilité et affichait une croissance à peu près nulle vendredi matin.
Le taux américain sur les obligations de 10 ans ont atteint cette semaine un sommet depuis le mois de juin, à près de 0,85 %. Autant les bonnes données économiques que les perspectives d’importantes dépenses gouvernementales associées au plan de relance américain et à l’élection probable d’un gouvernement démocrate semblent soutenir cette hausse des taux de long terme. La remontée des taux était aussi marquée au Canada, alors que le taux de 10 ans gagnait près de 10 points de base par rapport à la semaine dernière, à 0,67 % vendredi matin.
Le dollar américain a perdu du terrain contre la plupart des autres devises. La livre sterling et l’euro ont été particulièrement forts, aidés notamment par la reprise des négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur le Brexit. La première émission d’obligation sociale pour financer la reprise économique européenne a également été un franc succès et a soutenu l’euro. Au moment d’écrire ces lignes, l’euro s’échangeait à près de 1,185 $ US et la livre, à près de 1,305 $ US. Le dollar canadien s’est apprécié dans une proportion moindre que les principales devises européennes, mais s’est tout de même établi à plus de 0,76 $ US. Il se situe maintenant près des niveaux observés à la fin du mois d’août, avant le début de la seconde vague de cas de COVID-19.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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