Après avoir bondi à l’ouverture de la séance de lundi, la Bourse américaine a ensuite évolué de façon plus stable. L’apaisement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats‑Unis, avec la signature d’une entente préliminaire et la poursuite des négociations, demeurait le principal facteur positif pour les Bourses en début de semaine. Mercredi, le vote des représentants en faveur de la destitution du président Donald Trump ne semble pas avoir eu d’effet considérable sur les marchés alors qu’il avait été anticipé et que le Sénat ne risque pas de voter dans le meme sens. L’indice S&P 500 remontait jeudi matin et affichait un gain hebdomadaire d’environ 1 %. Au Canada, la Bourse a été plus volatile. Elle a augmenté au début de la semaine, mais la plupart des gains étaient effacés mercredi. L’inflation canadienne plus forte que prévu publiée mercredi matin a abaissé les anticipations d’apaisement monétaire de la Banque du Canada, ce qui n’a pas aidé la Bourse. Au moment d’écrire ces lignes, l’indice S&P/TSX se relevait et se situait au-dessus de son niveau de vendredi dernier.
Le plus grand appétit pour le risque des investisseurs s’est manifesté sur le marché obligataire alors que les taux américains et canadiens ont augmenté. Vendredi matin, les taux de 2 ans et de 10 ans aux Etats‑Unis s’établissaient autour de 1,60 % et 1,90 % respectivement. Des hausses plus importantes ont été observées pour les taux canadiens, aidés par les données sur l’inflation. Au moment d’écrire ces lignes, le taux de 2 ans se situait aux environs de 1,70 % et le taux de 10 ans, aux environs de 1,65 %.
L’indice du taux de change effectif du dollar américain a augmenté légèrement cette semaine. Ce mouvement, qui peut sembler contradictoire dans un contexte d’apaisement des risques, résulte essentiellement de la dépréciation de la livre sterling. Cette devise s’était fortement appréciée la semaine dernière, après l’obtention d’un mandat majoritaire par les conservateurs de Boris Johnson. La poussière semble être retombée au cours des derniers jours, ramenant sous les projecteurs les défis auxquels fait toujours face l’économie britannique. L’euro s’est avéré plus stable, se maintenant au-dessus de 1,11 $ US. Le dollar canadien s’est quant à lui apprécié à plus de 0,76 $ US. La progression plus favorable des taux d’intérêt au Canada a aidé le huard, notamment Durant la séance de mercredi, marquée par la publication des chiffres d’inflation.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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