L’appétit pour le risque a fait monter la Bourse américaine et le prix des matières premières lundi. La révision à la baisse des prévisions de croissance économique du Fonds monétaire international (FMI) a toutefois nui aux marchés mardi. La Bourse s’est ensuite rattrapée en partie, mercredi, avec l’inflation demeurant sous contrôle aux États-Unis et la prudence continue des banques centrales. Un élan plus marqué a été observé vendredi matin alors que les exportations et le crédit chinois ont repris de la vigueur. Ces données sont interprétées comme un signal positif pour l’économie mondiale. L’activité industrielle en Europe s’est également avérée plus résiliente qu’anticipé. Finalement, l’indice S&P 500 se dirigeait vers un gain hebdomadaire de moins de 1 % au moment d’écrire ces lignes. La Bourse canadienne a généralement suivi la tendance américaine. L’annonce du report du Brexit jusqu’au 31 octobre a eu un effet notable sur la Bourse au Royaume-Uni, en particulier auprès des entreprises liées au tourisme. Le pétrole a en général connu une bonne semaine, particulièrement lundi et vendredi.
Après une remontée lundi, les taux obligataires américains sont repartis à la baisse mardi et mercredi avec les prévisions du FMI, les données d’inflation et la prudence des politiques monétaires. La tendance s’est ensuite renversée avec un plus grand rebond, vendredi, à la publication des données chinoises encourageantes. Les taux de 2 ans et de 10 ans s’établissaient autour de 2,40 % et de 2,55 % respectivement vendredi matin. Les taux obligataires canadiens ont également évolué en dents de scie cette semaine. Au moment d’écrire ces lignes, ils se situaient aux environs de 1,65 % pour le taux de 2 ans et de 1,75 % pour le taux de 10 ans.
Le dollar américain a perdu un peu de terrain cette semaine. Cela reflète le plus grand appétit pour le risque chez les investisseurs, lequel a été plus manifeste vendredi. L’euro a particulièrement bien fait contre la devise américaine, gagnant environ un centime sur la semaine, à 1,13 $ US. Il a été aidé par le report du Brexit et quelques données encourageantes en zone euro. La livre sterling s’est moins appréciée que l’euro. L’économie britannique risque de demeurer pénalisée au cours des prochains mois en raison de l’issue encore incertaine du Brexit. Le dollar canadien est repassé au-dessus de 0,75 $ US en début de semaine, profitant de la hausse des prix du pétrole et du sentiment favorable sur les marchés. Il a ensuite eu de la difficulté à conserver ses gains, mais a retrouvé une trajectoire ascendante vendredi.
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste
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