17 janvier, 2020

Les bonnes données américaines s’ajoutent à l’optimisme ambiant

La Bourse américaine a connu une autre semaine positive alors que plusieurs bonnes nouvelles ont alimenté l’optimisme ambiant. La Bourse était à la hausse dès lundi en anticipation de la signature de l’entente commerciale entre la Chine et les États-Unis, qui s’est déroulée mercredi. Jeudi, les ventes au détail plus fortes que prévu publiées aux États-Unis et les résultats d’entreprise encourageants ont permis au marché boursier américain d’enregistrer des gains additionnels. L’optimisme demeurait au rendez-vous vendredi matin avec des chiffres montrant que le secteur résidentiel a repris de la vigueur en décembre. Au bout du compte, l’indice S&P 500 se dirigeait vers une hausse hebdomadaire de presque 2 % au moment d’écrire ces lignes. La Bourse canadienne a également profité de l’amélioration du sentiment général sur les marchés. Vendredi matin, l’indice S&P/TSX affichait une performance similaire à la Bourse américaine.

L’optimisme très visible sur les marchés boursiers s’est peu transposé sur le marché obligataire. Malgré les bonnes nouvelles économiques et l’apaisement des tensions commerciales, les taux obligataires américains ont peu augmenté sur la semaine. La remontée de vendredi n’a essentiellement permis qu’à récupérer la légère baisse enregistrée en début de la semaine. Les taux américains de 2 ans et de 10 ans s’établissaient autour de 1,55 % et 1,85 % respectivement vendredi matin. Peu de changements ont aussi été observés pour les taux obligataires canadiens par rapport à vendredi passé. Au moment d’écrire ces lignes, les taux canadiens de 2 ans et de 10 ans se situaient respectivement autour de 1,65 % et de 1,60 %, maintenant une légère pente négative.

Le dollar américain s’est légèrement déprécié mercredi en raison d’une faible demande pour les valeurs refuges. Les bonnes données économiques publiées aux États-Unis jeudi et vendredi ont toutefois contribué à faire apprécier le billet vert, surtout contre l’euro. La divergence entre les économies européenne et américaine semble vouloir s’accroître, ce qui mine la capacité de l’euro à profiter de l’optimisme ambiant sur les marchés. Les investisseurs anticipent encore des mesures d’assouplissement de la Banque centrale européenne, tandis qu’un long statu quo est pressenti pour la Réserve fédérale. L’euro valait 1,11 $ US vendredi matin. Le dollar canadien s’est montré assez stable au courant de la semaine, se maintenant pas très loin de 0,765 $ US.

Hendrix Vachon, économiste principal

Carine Bergevin-Chammah, économiste

Lire la nouvelle dans son entièreté

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.